Journal de la marbrerie et de l'art décoratif: bimensuel (3.1906 (Nr. 53-76))

109

ne pas avoir eu plus d'ennuis avec la pose des corniche fut exécuté rapidement, mais lors-
marbreries fournies par l'étranger qu'avec qu'il arriva, on eût dû, pour le placer, ériger
celles sortant de leurs propres usines. des échafaudages et interrompre les autres
» La question des oublis et du remplace- travaux en cours. On décida de laisser la
ment des pièces est également de grande chose in situ. Si le travail avait été fait en
importance. L'auteur se souvient d'un travail Angleterre, le remplacement eût été l'affaire
fourni il y a environ quatre ans, et dont de quelques jours à peine, mais fourni par
une pièce de corniche avait été malheu- l'étranger, le temps perdu n'était plus en
reusement brisée pendant le transport et rapport avec l'importance de la pièce, et il en
ne pouvait être réparée. L'établissement résulta ce qui est dit plus haut.

Cheminée n° 294. •

devait être incessamment ouvert, et le temps
ne permettait pas d'attendre une pièce nou-
velle pour remplacer celle brisée avant la
cérémonie d'ouverture. Une autre pièce fut
enlevée d'un coin peu en vue et fixée à la
place de celle brisée, tandis qu'on simulait
la corniche, à l'endroit vide, par du plâtre
peint. Cependant, le nouveau morceau de

Haut. 1*60, larg. lm80

» Un autre fait peut encore être cité. Au
cours de la construction d'un bâtiment récem-
ment érigé, l'architecte jugea qu'une partie
de la décoration intérieure gagnerait beau-
coup à être en marbre poli au lieu de pierre.
Une grande firme continentale demanda trois
mois pour fournir le travail. Il ne pouvait
être question d'un tel délai, parce que tout