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civilisé tout entier. L'ouvrier anglais devient marbres travaillés, et malgré cela les travaux
maintenant son concurrent. Pas pour le bon artistiques sont encore importés par les firmes
marché, le clinquant, les travaux simples. belges et françaises, grevés'. de droits énormes.
Laissons-lui ce qu'il demande. Il faudrait II est tellement hors des vues économiques
saisir les facteurs qui ont fait sa supério- de l'Angleterre d'entrer clans les voies du
rite jusqu'à présent. Nos ressources natio- protectionnisme, que jamais, à cet égard, elle
nales sont bonnes, nos organisations natio- ne pourra être comparée aux Etats-Unis ou à
nales sont meilleures, notre main-d'œuvre l'empire germanique,
est la meilleure. Les Etats-Unis nous ont
tracé, jusqu'à un certain point, le chemin à
suivre. Ils . furent les principaux clients du
continent pour les marbres travaillés et,
maintenant, ils accaparent les meilleures des
matières brutes, les façonnent dans leurs
propres ateliers, employant ainsi leurs natio-
naux et augmentant la prospérité du pays. Ce
que l'Amérique a fait, l'Allemagne commence
à le faire. Pourquoi l'Angleterre resterait-elle
en retard ?
» Le patriotisme seul devrait suffire pour
entraîner ce nouveau développement de notre
commerce. Si, en outre de cela, nous offrions
de solides avantages, avantages que les étran-
gers ne peuvent donner, il n'y aurait plus
deux opinions adverses sur l'avenir de l'in-
dustrie du marbre en Angleterre.
» Les sources d'approvisionnements nous
sont ouvertes et sont,- dans certains cas, déjà
notre propriété. Nous possédons l'intelligence
voulue pour diriger les travaux, nous avons
les machines pour façonner les matières, Vase n° Im ~ Haut- °'"90' diam- r80
nous disposons des hommes qui constitueront
notre personnel. Mais dans la rapidité des évolutions, nous
» Et si avec cela nous ne pouvons réussir, pouvons encore entrevoir le moment où
nous sommes piètres, vraiment. » l'Angleterre travaillera les marbres chez elle,
L'auteur cite deux exemples malheureux sans plus être tributaire de la main-d'œuvre
pour sa cause : l'Amérique et l'Allemagne. étrangère, mais en devenant,p/t« que jamais,
L'industrie marbrière de ces pays est proté- tributaire des exploitants de carrières. Et, en
gée par des droits prohibitifs appliqués aux lin de compte, cela reviendra au même !...
civilisé tout entier. L'ouvrier anglais devient marbres travaillés, et malgré cela les travaux
maintenant son concurrent. Pas pour le bon artistiques sont encore importés par les firmes
marché, le clinquant, les travaux simples. belges et françaises, grevés'. de droits énormes.
Laissons-lui ce qu'il demande. Il faudrait II est tellement hors des vues économiques
saisir les facteurs qui ont fait sa supério- de l'Angleterre d'entrer clans les voies du
rite jusqu'à présent. Nos ressources natio- protectionnisme, que jamais, à cet égard, elle
nales sont bonnes, nos organisations natio- ne pourra être comparée aux Etats-Unis ou à
nales sont meilleures, notre main-d'œuvre l'empire germanique,
est la meilleure. Les Etats-Unis nous ont
tracé, jusqu'à un certain point, le chemin à
suivre. Ils . furent les principaux clients du
continent pour les marbres travaillés et,
maintenant, ils accaparent les meilleures des
matières brutes, les façonnent dans leurs
propres ateliers, employant ainsi leurs natio-
naux et augmentant la prospérité du pays. Ce
que l'Amérique a fait, l'Allemagne commence
à le faire. Pourquoi l'Angleterre resterait-elle
en retard ?
» Le patriotisme seul devrait suffire pour
entraîner ce nouveau développement de notre
commerce. Si, en outre de cela, nous offrions
de solides avantages, avantages que les étran-
gers ne peuvent donner, il n'y aurait plus
deux opinions adverses sur l'avenir de l'in-
dustrie du marbre en Angleterre.
» Les sources d'approvisionnements nous
sont ouvertes et sont,- dans certains cas, déjà
notre propriété. Nous possédons l'intelligence
voulue pour diriger les travaux, nous avons
les machines pour façonner les matières, Vase n° Im ~ Haut- °'"90' diam- r80
nous disposons des hommes qui constitueront
notre personnel. Mais dans la rapidité des évolutions, nous
» Et si avec cela nous ne pouvons réussir, pouvons encore entrevoir le moment où
nous sommes piètres, vraiment. » l'Angleterre travaillera les marbres chez elle,
L'auteur cite deux exemples malheureux sans plus être tributaire de la main-d'œuvre
pour sa cause : l'Amérique et l'Allemagne. étrangère, mais en devenant,p/t« que jamais,
L'industrie marbrière de ces pays est proté- tributaire des exploitants de carrières. Et, en
gée par des droits prohibitifs appliqués aux lin de compte, cela reviendra au même !...