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H6

trumeaux de cheminée que d'administrations
communales.

Nous y reviendrons quelque jour.

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Deux auteurs anglais viennent de publier
de remarquables rapports sur la « protection
des bâtiments contre le feu » et la « régulari-
sation de la protection contre le feu », après
les avoir présentés à une grande « Associa-
tion » qui s'intéresse à cette question.

Il existe en Angleterre de nombreuses asso-
ciations de ce genre, commanditées pour la

Vase n° 1222. — Haut. lm00

plupart par les assurances contre l'incendie.

Il résulte de leurs études que les matériaux
ci-après peuvent être cités dans l'ordre de la
résistance au feu :

1° Le marbre;

2° La pierre à chaux;

3° La pierre de sable;

4° Le granit;

5° Les conglomérés,
soit l'ordre déjà donné par nous, à l'exception
de l'ardoise, dont il n'est plus question ici.

Mais si nous avons examiné la question à un
point de vue très large, nos voisins d'outre-

Manche l'ont étudiée de plus près et, après
des considérations d'ordre général sur les
différentes circonstances dont il faut tenir
compte dans les épreuves que chacun des
matériaux peut subir, ils procèdent à l'ana-
lyse des pierres, et, séparant chaque élément,
en examinent les qualités de résistance à la
chaleur.

Bien que les' espèces qui ont fait l'objet de
leurs études patientes ne soient pas employées
en France, on pourra facilement les rappro-
cher d'espèces connues produites par notre
sol, et si nous ne faisons pas directement ce
rapprochement, c'est que nous ne voulons
nuire à aucun intérêt commercial.

M. W. R. Baldwin-Wiseman, discutant les
rapports présentés à l'Association susdite,
prétend que la destruction des matériaux par
les conflagrations dépend tellement de la dis-
position des locaux, de la nature des maté-
riaux voisins de ceux à étudier, du temps, de
la cause de l'incendie et d'autres incidents,
qu'il est impossible d'établir une formule pré-
cise.

Il en déduit que les expériences faites sur
chaque espèce de pierre isolée n'ont qu'une
valeur scientifique, réelle il est vrai, mais
trop dégagée des circonstances spéciales que
crée la complexité des particularités d'un
bâtiment.

Des constatations d'un résultat plus pra-
tique sont celles faites après un incendie.
On pourra toujours se rendre compte de la
température atteinte pendant l'incendie par
le fait que le plomb fond à 325° centigrades,
l'aluminium à 625° et le cuivre à 1,000°. Donc,
si on constate que les deux premières matières
sont fondues, mais que le cuivre ne l'est pas,
c'est que la température a dépassé 625° centi-
grades, mais n'a pas atteint 1,000°.

Si alors on compare l'emplacement et la
quantité des pierres employées dans diffé-
rentes constructions incendiées, on obtiendra
des résultats réellement intéressants.

Se plaçant à un point de vue très spécial,
M. Baldwin pense que si les essais et études
doivent porter sur les qualités de première
résistance de certaines pierres, ils doivent
également porter sur le degré d'altération
 
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