DOI Heft:
No. 70 (20 Septembre 1906)
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les hommes à conscience droite », nous nous
sommes donné la peine de rechercher le fa-
meux brevet n° 338,396 de M. Offenbacher.
Il n'a rien de commun avec celui dont
M. Jaspart nous avait communiqué si obli-
geamment la copie à notre première demande.
Les fabrications de M. Jaspart et de M.
Offenbacher sont totalement différentes. Nous
sommes surpris de ce que M. Offenbacher
ose lancer des protestations courroucées et
Jardinière n° 3710. — Haut. lm40
Voir prix page 285
montre une ignorance complète des outils de
M. Jaspart auxquels il prétend que les siens
sont supérieurs.
Nous avons d'ailleurs été mis en défiance
dès le premier moment en voyant d'une part
l'empressement avec lequel M. Jaspart s'est
soumis à notre arbitrage et les entraves qu'a
paru y apporter M. Offenbacher.
Nous avons en mains les lames de scies de
M. Jaspart et nous n'hésitons pas à les décla-
rer merveilleuses dans leur fabrication et
dans leur effet.
Nous remarquons par contre que M. Offen-
bacher n'a pas même consenti à nous envoyer
un éclat de ses outils. Craignait-il la compa-
raison ? Nous l'ignorons, mais nous serions
en droit de le croire.
Nous n'avons pour notre part aucune raison
d'intérêt pour préférer les outils de M. Jaspart
aux outils de M. Offenbacher. Nous parlons
des premiers parce que nous les connaissons,
et nous les vantons parce que nous les voyons
bons.
Si M. Offenbacher nous soumet ses outils,
nous en ferons correctement l'essai sans
arrière-pensée, et nous reconnaîtrons volon-
tiers leur supériorité, si elle nous paraît
réelle. Mais les apparences sont contre lui, à
nos yeux, jusqu'à présent, et cela ne résulte
nullement de ce que M. Offenbacher soit
Allemand et M. Jaspart Français.
Renseignés à cet égard par l'inventeur,
nous pouvons annoncer, de sa part, à nos
lecteurs que M. Jaspart vient d'introduire
dans le procédé de fabrication de ses scies
des modifications profondes qui en augmen-
teront l'effet utile d'une façon étonnante.
Nous sommes tenus à la plus stricte discré-
tion à cet égard pendant quelque temps
encore, tous les brevets n'étant pas encore
pris.
les hommes à conscience droite », nous nous
sommes donné la peine de rechercher le fa-
meux brevet n° 338,396 de M. Offenbacher.
Il n'a rien de commun avec celui dont
M. Jaspart nous avait communiqué si obli-
geamment la copie à notre première demande.
Les fabrications de M. Jaspart et de M.
Offenbacher sont totalement différentes. Nous
sommes surpris de ce que M. Offenbacher
ose lancer des protestations courroucées et
Jardinière n° 3710. — Haut. lm40
Voir prix page 285
montre une ignorance complète des outils de
M. Jaspart auxquels il prétend que les siens
sont supérieurs.
Nous avons d'ailleurs été mis en défiance
dès le premier moment en voyant d'une part
l'empressement avec lequel M. Jaspart s'est
soumis à notre arbitrage et les entraves qu'a
paru y apporter M. Offenbacher.
Nous avons en mains les lames de scies de
M. Jaspart et nous n'hésitons pas à les décla-
rer merveilleuses dans leur fabrication et
dans leur effet.
Nous remarquons par contre que M. Offen-
bacher n'a pas même consenti à nous envoyer
un éclat de ses outils. Craignait-il la compa-
raison ? Nous l'ignorons, mais nous serions
en droit de le croire.
Nous n'avons pour notre part aucune raison
d'intérêt pour préférer les outils de M. Jaspart
aux outils de M. Offenbacher. Nous parlons
des premiers parce que nous les connaissons,
et nous les vantons parce que nous les voyons
bons.
Si M. Offenbacher nous soumet ses outils,
nous en ferons correctement l'essai sans
arrière-pensée, et nous reconnaîtrons volon-
tiers leur supériorité, si elle nous paraît
réelle. Mais les apparences sont contre lui, à
nos yeux, jusqu'à présent, et cela ne résulte
nullement de ce que M. Offenbacher soit
Allemand et M. Jaspart Français.
Renseignés à cet égard par l'inventeur,
nous pouvons annoncer, de sa part, à nos
lecteurs que M. Jaspart vient d'introduire
dans le procédé de fabrication de ses scies
des modifications profondes qui en augmen-
teront l'effet utile d'une façon étonnante.
Nous sommes tenus à la plus stricte discré-
tion à cet égard pendant quelque temps
encore, tous les brevets n'étant pas encore
pris.