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Journal de la marbrerie et de l'art décoratif: bimensuel — 5.1908 (Nr. 101-124)

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Supplement au Nr. 110
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Les femmes sculpteurs
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https://doi.org/10.11588/diglit.17230#0082
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Peltier (M"ie Thérèse) est née à Orléans et
reçut de Vital Cornu des leçons dont elle a
su profiter très largement. La partie de son
atelier que nous reproduisons ici démontre
que Mme Peltier est une travailleuse et c'est
parce qu'elle possède cette grande qualité
qu'elle a fait treize envois au Salon des A. F.,
où elle remporta une mention honorable, en
1902, pour le Parfum.

Max Dearly, l'artiste des Variétés qui fut
tant applaudi dans son rôle de saint Guil-
laume, inspira à, Mme Peltier un buste qui
figura au Salon de 1903, et en 1905 un groupe
qui, plus tard, fut édité par Hébrard : Le Nam
amoureux faisait ressortir encore le talent
de la jeune artiste.

Le Parfum

Mmc Thérèse Peltier, statuaire

Au Salon des femmes sculpteurs, on a
beaucoup causé autour du Refuge, qui peut,

être classé parmi les envois les plus saillants
de ce petit cénacle artistique.

Le Nain amoureux

Mm° Thérèse Peltier, statuaire

Perlmutter (M"" Adèle) est née à Varso-
sovie. Très jeune elle reçoit d'abord les
leçons du fameux peintre munichois M. Ja-
vlensky, et plus tard, a-bandonnant la brosse
pour le ciseau, elle s'en fut demander au
maître Hermann Steyner de lui enseigner les
secrets de son art.

Les secrets étaient profonds, mais l'élève
était perspicace et bien vite elle obtient dans
sa ville natale un succès assez remarquable
par ses expositions de panneaux de bois
sculpté. Comprenant alors que le talent s'ac-
quiert surtout là où sont les belles choses,
elle vient à Paris se perfectionner et deman-
der à MM. Renard et Steinley de la diriger
dans la voie du succès.
 
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