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l'origine des pierres précieuses employées, il ne faut
considérer que leur prix énorme, qui ne permet pas
de scier les marbres, etc. avantageusement, spéciale-
ment le granit et toutes les matières dures

Si la maison L. L. et Cie obtient de bons résultats
dans ses propres carrières, nous comprenons qu'elle
s'en argumente comme réclame pour son matériel.
Comme je l'ai dit plus haut, j 'estime que le diamant ne
peut servir que [tour les matières tendres, car celles
qui présentent une trop vive résistance useront vite
l'acier et le meilleur enchâssement ne pourra résister.
Si les fabriques de scies au diamant pouvaient vendre
le karat au prix d'il y a trois années, soit quatre à
six fois meilleur marché qu'actuellement, on pourrait
certes recommander le système, mais, comme elles
demandent aujourd'hui 15 à 22 francs par karat, la
chose est impossible. Les deux maîtres v'!) dans
l'industrie de la pierre doivent avouer qu'où un car-
rier gagne 1 franc à fr. 1.25 par heure de travail
comme à Hambourg et à Berlin, le sciage au dia-
mant a plus de chance d'être adopté que dans les en-
droits où les carriers ne gagnent que 50 à 60 centimes
par heure. Il sera préférable de revenir au sable et
aux granules d'acier et les spéculations à Londres
verront vite leur fin, au grand profit du capital alle-
mand. Je fais l'éloge des machines de l'usine R et R.,
les associés de MM. L. L. et C'e, et j'ai loué égale-
ment les bons enchâssements de ces derniers, possé-
dant moi-même des machines de ces deux firmes,
mais je conseille à chacun de ne pas acheter de scies
au diamant, parce que le temps n'est pas loin où il
faudra les payer des prix abordables seulement pour
les orfèvres ou les sociétés s'occupant de sondages.

Conservez vos vieilles armures jusqu'à ce qu'on ait
découvert ou inventé une matière qui pourra rem-
placer le diamant.

Friedrich Fret, Baden.

* * *

Monsieur le Directeur,

Spécialiste depuis de longues années dans la con-
struction des machines à travailler les pierres,
inventeur et propriétaire d'un système connu et
parfait pour enchâsser les diamants, je ne crois pas
pouvoir manquer de donner mon jugement au sujet
de cette question. Je suis d'avis que l'homme du
métier, auteur du premier article, ainsi que le
fabricant d'outils au diamant, qui se taille une
réclame à lui-même et à une fabrique de machines,
ne considèrent chacun la question qu'à un unique
point de vue. La vérité est entre leurs deux

genres d'arguments : les scies au diamant sont sans
doute à recommander, parce qu'elles exécutent le
travail plus vite qu'aucun autre instrument et parce
qu'elles donnent une coupe unie. Les frais de sciage
sont peut être un pe i plus élevés qu avec le sable,
mais l'avantage de la plus grande vitesse a certes
beaucoup plus de valeur pour la pratique. Les
armures montées uniquement avec des lames au
diamant ne peuvent donner, c'est bien connu, un
travail toujours satisfaisant. Ainsi, elles ne présen-
tent aucun avantage pour le sciage du granit.

Cependant, je ferai remarquer que je construis ce
genre d'outils depuis vingt ans et que jamais aucun
reproche ne m'a été fait : non seulement je fais la
machine elle même, mais encore j'exécute l'enchâs-
sement, ce qui n'est le cas pour aucune autre firme
c ncurrente, et je considère cela comme indispen-
sable pour que les rapports entre la machine et
l'outil lui-même soient bien réglés.

Dans un article précédent. MM. L. L. et Cie
signalent comme une invention les machines per-
mettant alternativement l'emploi du diamant et du
sable.

Je dois faire remarquer que j'ai été le premier à
construire des machines ainsi combinées. '

E. 0.

* * *

En 1902, l'exploitation des diamants rendait :
2,661,920 karats représentant une valeur de
135,684,000 francs contre 2,539,059 karats repré-
sentant 123.252,600 francs en 1901, soit une
augmentation de 12,432,400 francs en un an.

La plus grande partie de cette exportation était
destiné à l'Angleterre, qui importait en 1902 pour
134.509,700 francs contre 121,926,500 francs en
1901.

Viennent ensuite la Belgique et l'Allemagne, avec
respectivement 1,157.475 et 8,950 francs. L'expor-
tation pour les autres pays ne dépassait pas
2,800 francs.

{Suite au prochain numéro.)

AVIS

La place nous manquant, nous donnerons dans
notre prochain numéro quelques nouvelles photo-
graphies, complément à celles publiées ci-après, de
l'Hôtel Métropole, photographies très intéressantes
au point de vue de la marbrerie.

PETITES ANNONCES

— Jeune allem. connais, le commerce, l'anglais,
français, italien, cherche place dans l'industrie du
marbre. Ecr. A. 0. E., bur. du journal.

NYA MARMORBRUKS AKTIEBOLAGET, Norrksping (Suède)

Agent de vente : J. RINGBORG, Norrkôping (Suède)

MARBRE VERT SUÉDOIS

aussi nommé
Cipolino Sibérien ou Glauque
ou Vert de mer
 
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