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liai, sous le titre : Situation du\ marché des mar-
bres à Paris, line situation spéciale justifiant les
raisons pour lesquelles les fabricants-usiniers n'a-
vaient plus aucun intérêt à traiter avec les mar-
briers parisiens, au contraire.

La Société fermière de la « Bourse des mar-
bres » a décidé récemment' d'accorder aux archi-
tectes et entrepreneur» de Paris seulement les re-
mises qu'elle n'accorde, ailleurs, qu'aux mar-
briers et revendeurs. Encore une fois, cela- ne re-
garde qu'elle de savoir si elle veut abaisser ses
prix ou non. Elle a donc fait une circulaire qui
a été encartée dans tous les exemplaires du jour-
nal destinés aux architectes de Paris. Cette
circulaire, adressée à une catégorie d'architectes,
avait naturellement un caractère confidentiel,
puisque les autres architectes" ne devaient pas
profiter des mêmes avantages.

Un M. Rozet, architecte à Paris, que nous ne
connaissons pas autrement, a pris prétexte de
cette circulaire pour proclamer dans le journal
/'Airliitecttire son honnêteté, que nous n avions
d'ailleurs pas mise en doute.

Si la circulaire avait, ainsi que M. Rozet le
prétend, dû être considérés comme une offre mal-
honnête, il eût été bizarre qu'elle n'eût- été en-
voyée qu'aux architectes de Paris et non à ceux
de province ou de l'étranger. De plus, ceux des
consommateurs qui voient nos tarifs savent par le
fait que nous accordons des remises. Ils demande-
ront quilles sont les remises; l'architecte en est
instruit par la circulaire en question. Si on avait
voulu faire ce que M. Kozet fait semblant de
croire, on aurait fait deux circulaires renseignant
des remises différentes ; or, il n'y en a jamais eu
qu'une seule.

Mais tout cela pour M. Rozet semble secondaire.
Obéissant à des préoccupations que nous n'avons
pas cherché jusqu'à présent à approfondir, il n'a
donné que peu d'importance à la logique de ses
arguments; il s'est contenté de proclamer qu'il
refusait les remises, sans penser au tort que pou-
vait lui faire dans l'esprit de ses clients une telle
générosité à l'égard' des fournisseurs.

Il a voulu vraisemblablement se tailler une ré-
clame. Nous allons l'aider dans cette voie en pu-
bliant tous les documents, même ceux dont il
semble lui-même craindre la publication.

Voici le premier article imprimé dans l'Archi-
tecture du 26 mas :

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