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https://doi.org/10.11588/diglit.17195#0300
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le fond du trait, elle n'use cependant pas par sa
partie métallique seule et le sable est toujours le
facteur décisif du sciage.
Il faut, dans ce cas, concevoir que la lame use
le marbre sur les côtés plus vite que dans le fond,
ainsi que le montre le croquis ci-contre.
Certains attribuent à la vibration de ces lames
une importance capitale, et il y a sans doute du
vrai dans leur théorie. Il faut observer, d'ailleurs,
que ce système n'est employé que dans les débi-
teuses à une lame à grande vitesse et où la lame
relativement courte est très peu tendue. C'est
ce qu'on appelle une sciotteuse. La lame unique
est fixée dans un cadre vertical qui roule sur des
galets ou est suspendue à un parallélogramme à
branches égales.
Il semble ici que le sciage doive être d'autant
plus rapide que la lame est plus mince et cette
lame est d'ailleurs généralement percée de trous
de distance en distance, permettant au sable de
passer de part et d'autre, pour le cas où en se pen-
chant, la, lame ne permettrait l'afflux du sable
que sur une seule de ses faces.
Ces petites machines descendent de 30 à 40
millimètres par heure.
Les grandes débiteuses équilibrées, à une lame
et à relèvement, descendent au moins autant, en
se basant sur un principe différent.
Pourquoi les armures à 50 lames ne descendent-
elles que de 10 mill. à l'heure? Nous pensons
avoir compris pourquoi elles ne descendent pas
aussi vite que les grosses débiteuses, et nous
croyons qu'on pourrait, en théorie, arriver à
leur donner la même descente qu'à ces dernières ;
c'est-à-dire que nous concevons maintenant que
l'on crée une armure où chacune des 50 lames
fonctionne comme la lame unique de la débiteuse.
Nous expliquerons bientôt nos vues à ce sujet.
Mais nous avouons humblement ne pas compren-
dre, en théorie, comment on ferait une armure
de 50 lames où chaque lame travaillerait comme
la lame unique de la sciotteuse, en produisant le
même travail.
Une autre foi*me de sciage à lame sans relève^
ment est celle par la scie à ruban. Le sciage se
fait à l'aide d'une lame sans fin, passant sur
2 poulies tournant dans un même plan horizontal
et dont les axes verticaux sont distants de 2 à 4
mètres.
Il s'agit donc, en réalité, d'une sciotteuse à
lame continue.
Le système est ancien. Il fonctionnait à l'expo-
sition de 1878 à Paris. Il donnait de très bons ré-
sultais, mais le constructeur en demandait un
prix tellement exagéré que nous ne pensons pas
qu'il ait vendu l'appareil. Le même système a été
réinventé et rebreveté récemment. Il a été essayé
il y a quelques années à Cousolre sans aucun suc-
cès ; cela ne veut pas dire qu il soit mauvais, nous
pensons même, par ce qu'on nous a dit de la rai-
son. de l'insuccès, que celui-ci n'est dû qu'à des
causes étrangères au système même.
Nous aurons, pensons-nous, énuméré les
modes de sciages mécaniques en citant le sciage
par le fil hélicoïdal et le sciage par lame dentée
sans sable, mais leur étude serait mal placée dans
cet article. Elle viendra plus tard.
Importante usine-marbrière demande représen-
tant pour Paris, bien introduit dans la clientèle
des architectes et entrepreneurs. Ecrire en en-
voyant les références à T. S. T. J., poste restante
Paris centre.
Avis aux lecteurs
Nous prions MM. les architectes et abonnés de
nous adresser directement toutes réclamations
relatives au service du journal.
De nombreuses plaintes nous parviennent régu-
lièrement, nous apprenant que notre; publication
ne parvient pas à destination. Celle-ci est envoyée
suivant des listes imprimées et invariables. Aucune
omission n'est donc possible.
L'administration des postes nous demandant de
lui communiquer les réclamations, nous désirons
donc les recevoir directement pour pouvoir les pro-
duire.
Les réserves des numéros parus s'épuisant très
rapidement, nous ne pourrons plus donner satis-
faction aux personnes qui demanderont l'envoi de
numéros antérieurs, à 7noins que la demande
ne se rapporte aux deux derniers numéros
parus, ou à un nouvel abonnement.
♦
le fond du trait, elle n'use cependant pas par sa
partie métallique seule et le sable est toujours le
facteur décisif du sciage.
Il faut, dans ce cas, concevoir que la lame use
le marbre sur les côtés plus vite que dans le fond,
ainsi que le montre le croquis ci-contre.
Certains attribuent à la vibration de ces lames
une importance capitale, et il y a sans doute du
vrai dans leur théorie. Il faut observer, d'ailleurs,
que ce système n'est employé que dans les débi-
teuses à une lame à grande vitesse et où la lame
relativement courte est très peu tendue. C'est
ce qu'on appelle une sciotteuse. La lame unique
est fixée dans un cadre vertical qui roule sur des
galets ou est suspendue à un parallélogramme à
branches égales.
Il semble ici que le sciage doive être d'autant
plus rapide que la lame est plus mince et cette
lame est d'ailleurs généralement percée de trous
de distance en distance, permettant au sable de
passer de part et d'autre, pour le cas où en se pen-
chant, la, lame ne permettrait l'afflux du sable
que sur une seule de ses faces.
Ces petites machines descendent de 30 à 40
millimètres par heure.
Les grandes débiteuses équilibrées, à une lame
et à relèvement, descendent au moins autant, en
se basant sur un principe différent.
Pourquoi les armures à 50 lames ne descendent-
elles que de 10 mill. à l'heure? Nous pensons
avoir compris pourquoi elles ne descendent pas
aussi vite que les grosses débiteuses, et nous
croyons qu'on pourrait, en théorie, arriver à
leur donner la même descente qu'à ces dernières ;
c'est-à-dire que nous concevons maintenant que
l'on crée une armure où chacune des 50 lames
fonctionne comme la lame unique de la débiteuse.
Nous expliquerons bientôt nos vues à ce sujet.
Mais nous avouons humblement ne pas compren-
dre, en théorie, comment on ferait une armure
de 50 lames où chaque lame travaillerait comme
la lame unique de la sciotteuse, en produisant le
même travail.
Une autre foi*me de sciage à lame sans relève^
ment est celle par la scie à ruban. Le sciage se
fait à l'aide d'une lame sans fin, passant sur
2 poulies tournant dans un même plan horizontal
et dont les axes verticaux sont distants de 2 à 4
mètres.
Il s'agit donc, en réalité, d'une sciotteuse à
lame continue.
Le système est ancien. Il fonctionnait à l'expo-
sition de 1878 à Paris. Il donnait de très bons ré-
sultais, mais le constructeur en demandait un
prix tellement exagéré que nous ne pensons pas
qu'il ait vendu l'appareil. Le même système a été
réinventé et rebreveté récemment. Il a été essayé
il y a quelques années à Cousolre sans aucun suc-
cès ; cela ne veut pas dire qu il soit mauvais, nous
pensons même, par ce qu'on nous a dit de la rai-
son. de l'insuccès, que celui-ci n'est dû qu'à des
causes étrangères au système même.
Nous aurons, pensons-nous, énuméré les
modes de sciages mécaniques en citant le sciage
par le fil hélicoïdal et le sciage par lame dentée
sans sable, mais leur étude serait mal placée dans
cet article. Elle viendra plus tard.
Importante usine-marbrière demande représen-
tant pour Paris, bien introduit dans la clientèle
des architectes et entrepreneurs. Ecrire en en-
voyant les références à T. S. T. J., poste restante
Paris centre.
Avis aux lecteurs
Nous prions MM. les architectes et abonnés de
nous adresser directement toutes réclamations
relatives au service du journal.
De nombreuses plaintes nous parviennent régu-
lièrement, nous apprenant que notre; publication
ne parvient pas à destination. Celle-ci est envoyée
suivant des listes imprimées et invariables. Aucune
omission n'est donc possible.
L'administration des postes nous demandant de
lui communiquer les réclamations, nous désirons
donc les recevoir directement pour pouvoir les pro-
duire.
Les réserves des numéros parus s'épuisant très
rapidement, nous ne pourrons plus donner satis-
faction aux personnes qui demanderont l'envoi de
numéros antérieurs, à 7noins que la demande
ne se rapporte aux deux derniers numéros
parus, ou à un nouvel abonnement.
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