311
appareils de sciage en leur donnant tout particu-
lièrement une plus grande résistance, ce qui per-
mit de marcher à une plus grande vitesse, soit
55 à 60 révolutions par minute. En même temps
ou portâ t à 22 et 24 le nombre des lames de
chaque châssis.
Ces perfectionnements! se faisaient simultané-
ment des deux côtés de la frontière, mais, dans
toi 'S les cas, les châssis étaient toujours suspendus
à deux points fixes, et, par suite, la longueur des
suspensions était variable avec la position du
châssis.
Ce n'est que vers 1850 que l'on a commencé à
modifier ces suspensions, car nous nous souvenons
très bien qu'en 1851 nous avons eu l'occasion de
nous rendre chez M. Charles Desquesnes, à Mar-
pent, qui possédait une des principales scieries du
département. Dans cette scierie, actionnée par
une machine à vapeur, tous les châssis étaient
encore suspendus à deux poulies fixes. Nous nous
en souvenons d'autant mieux que M. Desquesnes,
ayant eu l'obligeance de nous faire visiter son éta-
blissement et passant auprès d'un de ces châssis
en marche, s'arrêta et nous dit : « Je ne sais
» pourquoi, tous mes châssis lorsqu'ils commen-
» cent à scier, font beaucoup de bon sciage et
» lorsqu'ils sont dans le bas, les lames ne font
» plus que traîneir, et dévient très souvent. »
Nous lui avons répondu qu'à notre avis, la
différence signalée dans la quantité et la qualité
du sciage ne pouvait provenir que de la différence
dans la longueur des suspensions. Nous avons
même ajouté que, depuis peu, nous avions entendu
parler d'une scierie à marbre dans laquelle on
avait changé le système de suspension des châssis,
probablement pour le même motif. Dans ce but,
on avait établi, au-dessus du châssis, un cadre en
bois auquel le châssis était suspendu. Le cadre in-
termédiaire, guidé verticalement, ne pouvait que
monter et descendre et tout mouvement de va et
vient lui était interdit. Il était lui-même suspendu
à la charpente supérieure et descendait au fur et à
mesure du sciage. Les suspensions demeuraient
donc de même longueur et, par le fait, le sciage
était aussi bon et aussi rapide quand le châssis
était en haut qu'en bas du bloc.
M. Desquesnes fit transformer peu après ses
armures, à sa plus grande satisfaction, par un char-
pentier de Cousolre. Ce charpentier, spécialiste
de rétablissement des armures, préconisait en ce
moment les suspensions brisées qui s'employèrent
beaucoup.
Tous ces moyens étaient les premiers pas des
perfectionnements de la, suspension des châssis.
Le cadre en bois était empêché de descendre
assez bas à cause de certaines pièces de la char-
pente et on était forcé de laisser aux suspensions
des longueurs de 2 m. à 2 m. 20. On reconnut
vite que cette longueur était encore trop grande
et on remplaçai le cadre en bois par des traverses
en, fer bien guidées à leurs extrémités. Le châssis
était suspendu à ces traverses et on put ainsi des-
cendre à volonté les points d'attache du châssis
et réduire par le fait la longueur des bielles de
suspension. On descendit insensiblement de
2 m. 20 à 1 m. 20 qui est, pensons-nous, la plus
courte longueur des suspensions dans la région.
Depuis quelques années, on s'est arrêté, en
effet, dans cette voie, toute l'attention étant ab-
sorbée par les perfectionnements des arrosages et
de la descente mécanique.
Si cependant on a réduit les longueurs de
suspension de 2 m. 20 à 1 m. 20 sans rencontrer
de mécomptes, on peut se demander si on est bien
arrivé au dernier degré de perfectionnement dans
cette voie. C'est ce que nous examinerons plus
loin. (A suivre.)
Importante usine marbrière demande représen-
tant pour Paris et les principales régions fran-
çaises, bien introduit dans la clientèle des archi-
tectes et entrepreneurs. Ecrire en envoyant les
références à T.S.T.J., poste restante Paris centre.
Avis aux lecteurs
Nous prions MM. les architectes et abonnés de
nous adresser directement toutes réclamations
relatives au service du journal.
De nombreuses plaintes nous parviennent régu-
lièrement, nous apprenant que notre publication
ne parvient pas à destination. Celle-ci est envoyée
suivant des listes imprimées et invariables. Aucune
omission n'est donc possible.
L'administration des postes nous demandant de
lui communiquer les réclamations, nous désirons
donc les recevoir directement pour pouvoir les pro-
duire.
Les réserves des numéros parus s'épuisant très
rapidement, nous ne pourrons plus donner satis-
faction aux personnes qui demanderont l'envoi de
numéros antérieurs, à moins que la demande
ne se rapporte aux deux derniers numéros
parus, ou à un nouvel abonnement.
Carrières et scieries VALENNE frères, à Feluy=Arquennes (Belgique)
Pierres brutes, tranches et seuils sciés
Adresser la correspondance à FELUY (Belgique).
*■ \ C2 JL /
Ateliers spéciaux pour monuments et chapelles funéraires en granit belge et marbre
blanc à JEUMONT (Nord)
appareils de sciage en leur donnant tout particu-
lièrement une plus grande résistance, ce qui per-
mit de marcher à une plus grande vitesse, soit
55 à 60 révolutions par minute. En même temps
ou portâ t à 22 et 24 le nombre des lames de
chaque châssis.
Ces perfectionnements! se faisaient simultané-
ment des deux côtés de la frontière, mais, dans
toi 'S les cas, les châssis étaient toujours suspendus
à deux points fixes, et, par suite, la longueur des
suspensions était variable avec la position du
châssis.
Ce n'est que vers 1850 que l'on a commencé à
modifier ces suspensions, car nous nous souvenons
très bien qu'en 1851 nous avons eu l'occasion de
nous rendre chez M. Charles Desquesnes, à Mar-
pent, qui possédait une des principales scieries du
département. Dans cette scierie, actionnée par
une machine à vapeur, tous les châssis étaient
encore suspendus à deux poulies fixes. Nous nous
en souvenons d'autant mieux que M. Desquesnes,
ayant eu l'obligeance de nous faire visiter son éta-
blissement et passant auprès d'un de ces châssis
en marche, s'arrêta et nous dit : « Je ne sais
» pourquoi, tous mes châssis lorsqu'ils commen-
» cent à scier, font beaucoup de bon sciage et
» lorsqu'ils sont dans le bas, les lames ne font
» plus que traîneir, et dévient très souvent. »
Nous lui avons répondu qu'à notre avis, la
différence signalée dans la quantité et la qualité
du sciage ne pouvait provenir que de la différence
dans la longueur des suspensions. Nous avons
même ajouté que, depuis peu, nous avions entendu
parler d'une scierie à marbre dans laquelle on
avait changé le système de suspension des châssis,
probablement pour le même motif. Dans ce but,
on avait établi, au-dessus du châssis, un cadre en
bois auquel le châssis était suspendu. Le cadre in-
termédiaire, guidé verticalement, ne pouvait que
monter et descendre et tout mouvement de va et
vient lui était interdit. Il était lui-même suspendu
à la charpente supérieure et descendait au fur et à
mesure du sciage. Les suspensions demeuraient
donc de même longueur et, par le fait, le sciage
était aussi bon et aussi rapide quand le châssis
était en haut qu'en bas du bloc.
M. Desquesnes fit transformer peu après ses
armures, à sa plus grande satisfaction, par un char-
pentier de Cousolre. Ce charpentier, spécialiste
de rétablissement des armures, préconisait en ce
moment les suspensions brisées qui s'employèrent
beaucoup.
Tous ces moyens étaient les premiers pas des
perfectionnements de la, suspension des châssis.
Le cadre en bois était empêché de descendre
assez bas à cause de certaines pièces de la char-
pente et on était forcé de laisser aux suspensions
des longueurs de 2 m. à 2 m. 20. On reconnut
vite que cette longueur était encore trop grande
et on remplaçai le cadre en bois par des traverses
en, fer bien guidées à leurs extrémités. Le châssis
était suspendu à ces traverses et on put ainsi des-
cendre à volonté les points d'attache du châssis
et réduire par le fait la longueur des bielles de
suspension. On descendit insensiblement de
2 m. 20 à 1 m. 20 qui est, pensons-nous, la plus
courte longueur des suspensions dans la région.
Depuis quelques années, on s'est arrêté, en
effet, dans cette voie, toute l'attention étant ab-
sorbée par les perfectionnements des arrosages et
de la descente mécanique.
Si cependant on a réduit les longueurs de
suspension de 2 m. 20 à 1 m. 20 sans rencontrer
de mécomptes, on peut se demander si on est bien
arrivé au dernier degré de perfectionnement dans
cette voie. C'est ce que nous examinerons plus
loin. (A suivre.)
Importante usine marbrière demande représen-
tant pour Paris et les principales régions fran-
çaises, bien introduit dans la clientèle des archi-
tectes et entrepreneurs. Ecrire en envoyant les
références à T.S.T.J., poste restante Paris centre.
Avis aux lecteurs
Nous prions MM. les architectes et abonnés de
nous adresser directement toutes réclamations
relatives au service du journal.
De nombreuses plaintes nous parviennent régu-
lièrement, nous apprenant que notre publication
ne parvient pas à destination. Celle-ci est envoyée
suivant des listes imprimées et invariables. Aucune
omission n'est donc possible.
L'administration des postes nous demandant de
lui communiquer les réclamations, nous désirons
donc les recevoir directement pour pouvoir les pro-
duire.
Les réserves des numéros parus s'épuisant très
rapidement, nous ne pourrons plus donner satis-
faction aux personnes qui demanderont l'envoi de
numéros antérieurs, à moins que la demande
ne se rapporte aux deux derniers numéros
parus, ou à un nouvel abonnement.
Carrières et scieries VALENNE frères, à Feluy=Arquennes (Belgique)
Pierres brutes, tranches et seuils sciés
Adresser la correspondance à FELUY (Belgique).
*■ \ C2 JL /
Ateliers spéciaux pour monuments et chapelles funéraires en granit belge et marbre
blanc à JEUMONT (Nord)