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https://doi.org/10.11588/diglit.17195#0332
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sciage. Ces personnes reconnurent l'exactitude
des résultats cités plus haut, mais, malheureuse-
ment, elles sont toutes disparues aujourd'hui.
Le châssis qui servait à nos expériences por-
tait 40 lames et sciait 2 m. 65 de longueur de
marbre ; ce marbre était l'Hestrud ou Saint-Anne
françaisi.
Si maintenant nous comparons les derniers ré-
sultats obtenus avec nos courtes suspensions et
ceux obtenus avec nos trois autres armures ayant
des suspensions de 1 m. 70 et des manivelles de
18 centimètres tournant à 75 tours par minute,
nous trouvons d'abord que la vitesse de la lame
dans le trait et le chemin parcouru sont plus
longs pour ces dernières armures, ce qui donne
une force inutilisée plus 'Considérable. L'effet
utile était par contre de 8 à 10 mill. de descente
par heure au lieu de 20 à 25 mill. avec les nou-
velles armures. Il intervient donc un autre fac-
teur que celui de la vitesse pour déterminer l'ef-
fet utile. Nous ne pouvons attribuer la différence
de résultat qu'à l'effet des courtes suspensions.
Si même nous avions donné à tous les châssis
une vitesse égale, ce qui eût produit une écono-
mie considérable de force dans l'armure d'expé-
rience, la descente eût été réduite dans la propor-
tion de 115 tours à 75 tours. Elle eût donc été de
25x75
=16,3 mill., ce qui est encore 60 à 80 %
115
de plus que les châssis ordinaires. '
Malgré ce résultat extraordinairement favora-
ble, nous n'avons pas immédiatement changé nos
3 autres armures parce que nous ignorions encore
si les dimensions de l'expérience étaient celles à
adopter définitivement ; il nous semblait que nous
étions seulement sur la voie des perfectionnements
à obtenir.
Nous nous réservions donc de faire de nouvelles
expériences lorsque des causes toutes spéciales
nous ont amené à rompre notre association et les
chosies en sont restées là. Nous avons cependant
gardé l'intime conviction qu'il y aurait lieu de
reprendre les essais et qu'ils amèneraient une
transformation presque complète du montage des
scieries à marbre. Nous reprendrons plus loin la
démonstration de cette idée.
Il est juste cependant de faire connaître une
expérience malheureuse que nous avions tentée
en 1872 dans la soierie de MM. Dervillé et Cle, à
Jeumont. Nous y avons fait établir 2 châssis avec
suspensions de 60 centimètres, avec manivelles de
95 millimètres et vitesse de 120 tours à la minute.
Ces châssis n'ont jamais donné un bon résultat,
au contraire. Ils faisaient à peine autant que les
autres châssis marchant à 60 tours.
Mais nousi connaissons la cause de cet échec :
en établissant ces châssis, nous voulûmes en même
temps y appliquer une descente mécanique d'un
système nécessitant une trop grande longueur de
corde. Il y avait donc dans la, suspension une
élasticité telle que les lames ne faisaient plus que
traîner. Nous en étions donc revenu au défaut des
longues suspensions, ce qui fait que nous ne con-
sidérons pas cette non-réussite comme un échec de
notre système de sciage. Elle nous confirme au
contraire la, nécessité de faire relever les lames à
chaque extrémité de la course et, par suite, la
nécessité d'employer les courtes suspensions.
(A suivre.)
Importante usine marbrière demande représen-
tant pour Paris et les principales régions fran-
çaises, bien introduit dans la clientèle des archi-
tectes et entrepreneurs. Ecrire en envoyant les
références à T.S.T.J., poste restante Paris centre.
Avis aux lecteurs
Nous prions MM. les architectes et abonnés de
nous adresser directement toutes réclamations
relatives au service du journal.
De nombreuses plaintes nous parviennent régu-
lièrement, nous apprenant que notre publication
ne parvient pas à destination. Celle-ci est envoyée
suivant des listes imprimées et invariables. Aucune
omission n'est donc possible.
L'administration des postes nous demandant de
lui communiquer les réclamations, nous désirons
donc les recevoir directement pour pouvoir les pro-
duire.
Les réserves des numéros parus s'épuisant très
rapidement, nous ne pourrons plus donner satis-
faction aux personnes qui demanderont l'envoi de
numéros antérieurs, à moins que la demande
ne se rapporte aux deux derniers numéros
parus, ou à.un nouvel abonnement.
sciage. Ces personnes reconnurent l'exactitude
des résultats cités plus haut, mais, malheureuse-
ment, elles sont toutes disparues aujourd'hui.
Le châssis qui servait à nos expériences por-
tait 40 lames et sciait 2 m. 65 de longueur de
marbre ; ce marbre était l'Hestrud ou Saint-Anne
françaisi.
Si maintenant nous comparons les derniers ré-
sultats obtenus avec nos courtes suspensions et
ceux obtenus avec nos trois autres armures ayant
des suspensions de 1 m. 70 et des manivelles de
18 centimètres tournant à 75 tours par minute,
nous trouvons d'abord que la vitesse de la lame
dans le trait et le chemin parcouru sont plus
longs pour ces dernières armures, ce qui donne
une force inutilisée plus 'Considérable. L'effet
utile était par contre de 8 à 10 mill. de descente
par heure au lieu de 20 à 25 mill. avec les nou-
velles armures. Il intervient donc un autre fac-
teur que celui de la vitesse pour déterminer l'ef-
fet utile. Nous ne pouvons attribuer la différence
de résultat qu'à l'effet des courtes suspensions.
Si même nous avions donné à tous les châssis
une vitesse égale, ce qui eût produit une écono-
mie considérable de force dans l'armure d'expé-
rience, la descente eût été réduite dans la propor-
tion de 115 tours à 75 tours. Elle eût donc été de
25x75
=16,3 mill., ce qui est encore 60 à 80 %
115
de plus que les châssis ordinaires. '
Malgré ce résultat extraordinairement favora-
ble, nous n'avons pas immédiatement changé nos
3 autres armures parce que nous ignorions encore
si les dimensions de l'expérience étaient celles à
adopter définitivement ; il nous semblait que nous
étions seulement sur la voie des perfectionnements
à obtenir.
Nous nous réservions donc de faire de nouvelles
expériences lorsque des causes toutes spéciales
nous ont amené à rompre notre association et les
chosies en sont restées là. Nous avons cependant
gardé l'intime conviction qu'il y aurait lieu de
reprendre les essais et qu'ils amèneraient une
transformation presque complète du montage des
scieries à marbre. Nous reprendrons plus loin la
démonstration de cette idée.
Il est juste cependant de faire connaître une
expérience malheureuse que nous avions tentée
en 1872 dans la soierie de MM. Dervillé et Cle, à
Jeumont. Nous y avons fait établir 2 châssis avec
suspensions de 60 centimètres, avec manivelles de
95 millimètres et vitesse de 120 tours à la minute.
Ces châssis n'ont jamais donné un bon résultat,
au contraire. Ils faisaient à peine autant que les
autres châssis marchant à 60 tours.
Mais nousi connaissons la cause de cet échec :
en établissant ces châssis, nous voulûmes en même
temps y appliquer une descente mécanique d'un
système nécessitant une trop grande longueur de
corde. Il y avait donc dans la, suspension une
élasticité telle que les lames ne faisaient plus que
traîner. Nous en étions donc revenu au défaut des
longues suspensions, ce qui fait que nous ne con-
sidérons pas cette non-réussite comme un échec de
notre système de sciage. Elle nous confirme au
contraire la, nécessité de faire relever les lames à
chaque extrémité de la course et, par suite, la
nécessité d'employer les courtes suspensions.
(A suivre.)
Importante usine marbrière demande représen-
tant pour Paris et les principales régions fran-
çaises, bien introduit dans la clientèle des archi-
tectes et entrepreneurs. Ecrire en envoyant les
références à T.S.T.J., poste restante Paris centre.
Avis aux lecteurs
Nous prions MM. les architectes et abonnés de
nous adresser directement toutes réclamations
relatives au service du journal.
De nombreuses plaintes nous parviennent régu-
lièrement, nous apprenant que notre publication
ne parvient pas à destination. Celle-ci est envoyée
suivant des listes imprimées et invariables. Aucune
omission n'est donc possible.
L'administration des postes nous demandant de
lui communiquer les réclamations, nous désirons
donc les recevoir directement pour pouvoir les pro-
duire.
Les réserves des numéros parus s'épuisant très
rapidement, nous ne pourrons plus donner satis-
faction aux personnes qui demanderont l'envoi de
numéros antérieurs, à moins que la demande
ne se rapporte aux deux derniers numéros
parus, ou à.un nouvel abonnement.