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ment à produire le plus de travail possible. En
même temps qu'ils donnaient à leur scie le mou-
vement de va et vient, ils la soulevaient en 1 atti-
rant à eux pour la laisser retomber brusquement
ensuite. Il est évident que ce mouvement brusque,
dont la pratique reconnaissait l'utilité, n'était
pas fait pour faire rouler le sable sousi la lame,
mais bien pour provoquer son incrustation ou
son adhérence.

Le fait se confirme encore par l'avantage re-
connu qu'il y a à employer des laines en cuivre
pour augmenter le rendement du sciage. Cette
expérience fut faite vers 1852 par M. Héquet-
Lamal, à Bruxelles; elle démontre l'avantage
qu'il y a à favoriser l'incrustation ou l'adhérence
du sable sous la lame. Malheureusement le prix
élevé de la lame en cuivre ne permet pas d'em-
ployer ce métal. Nous en sommes réduits à pren-
dre le fer, ou l'acier le plus doux possible.

Pour remédier à l'insuffisance d'incrustation,
nous devons rechercher les moyens faciles et pra-
tiques qui peuvent contribuer à la provoquer,
c'est-à-dire qu'après avoir choisi le sable et le
métal qui s'incrustent le mieux, il y a lieu d'em-
ployer les moyens mécaniques qui sont les plus
propres à aider à l'incrustation.

Nous savons que pour faire incruster le sable
sous les lames, il faut une pression qui n'existe
qu'en raison de 1a. résistance du côté du marbre.
Il faut donc incrustation réciproque. Si la- pres-
sion augmente le sable s'écrase en désagrégeant à
nouveau la matière à scier.

Il faut que la puissance soit la plus diamétrale-
ment opposée à la résistance, c'est-à-dire qu'il faut
que l'effort des lames soit le plus perpendiculaire
possible.

Si on place un grain de sable sur une plaque en
verre et qu'on le déplace par le moyen d'une tige
en fer reposant sur le grain de sable avec une fai-
ble pression, le: grain de sable roule sans dépolir
sensiblement le verre. Si on augmente légèrement
la pression, le grain de sable adhère à la. tige en
fer et attaque le verre. Si la pression augmente
encore, 1© grain de sable s'écrase et continue à
désagréger le verre comme le ferait la pointe d un
diamant.

Chacun peut reproduire cette expérience ; on
verra que le sable ne doit pas rouler sous la lame
pour produire beaucoup d'effet, c'est du temps et
de la. force perdus inutilement. Il faut, au con-
traire, que le sable s'incruste le plus tôt possible.
Pour arriver à ce résultat, il suffit d'employer de
courtes suspensions "pour les châssis, car alors le
relèvement du châssis est plus rapide et sa des-
cente plus rapprochée de la verticale qu'avec les
longues suspensions.

Avec ces dernières, au contraire, l'effort de la
lame et la résistance de la pierre sont presque
parallèles, et le grain de sable pris entre ces deux
forces, roule au lieu de s'incruster et de s'écraser.

Cet effet est encore démontré par le travail de
nos anciens scieurs à bras. Nous aimons rappe-
ler cet exemple parce qu'ici nous n'avons pas de

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Les Travaux Officiels, le Moniteur de la Propriété Immobilière et le Moniteur

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