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jusqu'à ce qu'il ne reste plus que 60 centimètres
à scier. A partir de ce moment le phénomène in-
verse se produira et il faudra constamment allon-
ger la bielle jusqu'à la, fin du sciage.

L'inconvénient est grand avec les manivelles de
16 à 18 centimètres. Il devient des plus graves
avec des manivelles de 9 centimètres, car la course
étant de 18 cent., on peut admettre à peu près
10 à 12 cent, de frottement dans le trait et 3 à 4
cent, pour le relèvement à chaque fin de course.

Or, avec l'exemple ci-dessus d'un bloc de 1 m. 40
de haut, le calcul montre qu'une bielle de 4 met.
de long doit être raccourcie de 8 cent, pendant la
première partie de la course et allongée de 5 cent,
pendant la seconde. Une bielle de 3 mètres qui
est déjà une longue bielle, doit être respective-
ment raccourcie de 11 cent, et allongée de 6 cent.

On voit que 3 cent, de relèvement à chaque
bout sont donc vite devenus 2 cent, à un bout et
4 cent, à l'autre, ce qui donne une allure très dé-
fectueuse avec respectivement 1 et 5 cent. ; on
peut dire qu'il n'y a plus de relèvement à une des
extrémités, et que le châssis ne travaille plus que
pour une oscillation sur deux.

L'ennui de devo'r modifier la longueur des biel-
les au cours du travail est grand, et le fait de
devoir compter avec la négligence des ouvriers
l'aggrave encore.

Nous croyons pouvoir indiquer deux moyens
qui, au lieu de modifier les longueurs des bielles,
changent automatiquement les points de suspen-
sion des châssis.

Le premier consiste à substituer aux guides
verticaux des guides courbés suivant une circon-
férence d'un rayon égal à celui de la bielle de
commande. Le système serait très bon s'il n'avait
pas l'inconvénient de ne plus permettre de changer
la longueur de la bielle lorsque, par extraordi-
naire, on doit scier un bloc exceptionnellement
haut ou mal placé sous les châssis.

Le second moyen, breveté en ma faveur, me
paraît beaucoup plus pratique, quoiqu'il ne soit

pour ainsi dire que le perfectionnement du pre-
mier, Si G-Gr sont les guides verticaux de la suspen-
sion du châssis, et si OC eèt le châssis, nous établis-
sons un cadre intermédiaire AB reposant sur des
glissières t, lesquelles ont un mouvement vertical
de descente approprié au système spécial à chaque

Carrières et scieries VALENNÉ fi

Pierres brutes, tranches et seuils sciés.— Ateliers spéciaux pot

blanc à JEU

Adresser la correspondance à FELUY (Belgique).

genre d'armure. Les bielles de suspension b, au lieu
d'être attachées aux organes ordinaires de des-
cente, le sont au cadre AB.

Nous établissons ensuite une bielle de réglage
AF, articulée autour d'un point fixe F. Par une
disposition parallélogrammique, on voit qu'au fur
et à mesure de la descente, le cadre intermédiaire
AB s'écarte pendant qu'il faudrait allonger la
bielle et se rapproche exactement quand il fau-
drait la raccourcir. De cette façon, les bielles de
suspension b ont toujours la verticale comme po-
sition médiane de leurs oscillations.

L'avantage sur le premier système est de pouvoir
allonger ou raccourcir la bielle du châssis en toutes
circonstances, et, par suite, de pouvoir scier des
blocs d'une grande hauteur. Il suffit de faire la
même opération à la bielle du châssis superposé,
c'est-à-dire que les deux bielles doivent toujours
être d'égale longueur.

Un autre avantage consiste dans la suppression
du bruit très désagréable qui se produit toujours
dans les glissières par suite d'usure.

Ce système s'applique d'ailleurs à n'importe
quel type d'armure où le châssis est suspendu à
des bielles de suspension. (A suivre.)

ECOLE SPECULE D'ARCHITECTURE

Les examens d'admission à l'École spéciale
d'Architecture commenceront le 26 septembre
courant.

Les inscriptions seront reçues au nouveau siège
de l'Ecole, à Paris, 254, boulevard Raspail, jus-
qu'au 20 septembre.

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ères, à Feluy=Arquennes (Belgique)

■ monuments et chapelles funéraires en granit belge et marbre
10NT (Nord)
 
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