DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.19169#0011
es
s
•^Jo5§ E Pr^sen^ catalogué est composé d'éléments qui, bien qu'un peu hétérogènes, n'en présentent
^ Pas moins un intérêt de tout premier ordre. Il renferme tout d'abord une série générale
de monnaies grecques qui est formée, pour la plus grande partie, de la collection d'un
grand industriel récemment décédé, lequel avait réussi, en peu d'années, à composer une collection
de pièces très bien choisies et de grande valeur. On s'en rendra compte en examinant les belle
séries de Syracuse en or, en électron et en argent, les beaux tétradrachmes de Mende, les superbe?
statères de Cynique, et enfin tant de pièces hors ligne dont nous signalerons quelques-unes en passant,
parmi tant d'autres : n"" i8y, igo (Catane), 797 (Tèrone), ces deux merveilleuses pièces de
Carthage nos ]j8 et jyj, nos 4S8 (Thasos), etc.
Feu le Baron de Petrowici, déjà bien connu par l'ouvrage qu'il a publie sur les monnaies
arsacides, s'était aussi spécialisé dans la recherche des monnaies des Scleucides et des rois parthes.
C'est cette collection, jointe à la collection spéciale des Sêleucides réunie par M. le Rev. Edgar
Rogers que l'on trouvera décrite ici. Il est inutile d'insister sur l'intérêt exceptionnel que présente
l'ensemble de deux collections spécialisées sur une même catégorie de monnaies. ^ iucun grand musée
ne peut offrir un choix aussi complet de monnaies des Sêleucides, avec un tel nombre de pièces
inédites, dont plusieurs paraissent uniques. Les amateurs et les musées ont ici une occasion qui ne
se représentera plus de compléter leurs séries des rois de Syrie.
Le catalogue renferme ensuite une série d'« /Es Grave » de tout premier ordre. Ces pièces
proviennent d'une collection déjà ancienne et ignorée des savants : à telles enseignes que M. Hœberlin
ne les mentionne pas dans son « Corpus »* par ailleurs si complet. Plusieurs de ces pièces sont,
non seulement d'une conservation tout-à-fait remarquable, mais encore d'une rareté inouïe.
Enfin, « last but not least », on trouvera une petite collection de médaillons romains,
pièces magnifiques et extrêmement rares ; il y a aussi dans ce catalogue un certain nombre de
pièces: consulaires en or et en argent, dont plusieurs restituées par Trajan sont généralement
introuvables.
C'est avec le plaisir que procure la certitude d'offrir en vente au public des monnaies
vraiment exceptionnelles que nous avons rédigé ce catalogue, auquel les amateurs et les musées vou-
dront bien accorder leur attention.
s
•^Jo5§ E Pr^sen^ catalogué est composé d'éléments qui, bien qu'un peu hétérogènes, n'en présentent
^ Pas moins un intérêt de tout premier ordre. Il renferme tout d'abord une série générale
de monnaies grecques qui est formée, pour la plus grande partie, de la collection d'un
grand industriel récemment décédé, lequel avait réussi, en peu d'années, à composer une collection
de pièces très bien choisies et de grande valeur. On s'en rendra compte en examinant les belle
séries de Syracuse en or, en électron et en argent, les beaux tétradrachmes de Mende, les superbe?
statères de Cynique, et enfin tant de pièces hors ligne dont nous signalerons quelques-unes en passant,
parmi tant d'autres : n"" i8y, igo (Catane), 797 (Tèrone), ces deux merveilleuses pièces de
Carthage nos ]j8 et jyj, nos 4S8 (Thasos), etc.
Feu le Baron de Petrowici, déjà bien connu par l'ouvrage qu'il a publie sur les monnaies
arsacides, s'était aussi spécialisé dans la recherche des monnaies des Scleucides et des rois parthes.
C'est cette collection, jointe à la collection spéciale des Sêleucides réunie par M. le Rev. Edgar
Rogers que l'on trouvera décrite ici. Il est inutile d'insister sur l'intérêt exceptionnel que présente
l'ensemble de deux collections spécialisées sur une même catégorie de monnaies. ^ iucun grand musée
ne peut offrir un choix aussi complet de monnaies des Sêleucides, avec un tel nombre de pièces
inédites, dont plusieurs paraissent uniques. Les amateurs et les musées ont ici une occasion qui ne
se représentera plus de compléter leurs séries des rois de Syrie.
Le catalogue renferme ensuite une série d'« /Es Grave » de tout premier ordre. Ces pièces
proviennent d'une collection déjà ancienne et ignorée des savants : à telles enseignes que M. Hœberlin
ne les mentionne pas dans son « Corpus »* par ailleurs si complet. Plusieurs de ces pièces sont,
non seulement d'une conservation tout-à-fait remarquable, mais encore d'une rareté inouïe.
Enfin, « last but not least », on trouvera une petite collection de médaillons romains,
pièces magnifiques et extrêmement rares ; il y a aussi dans ce catalogue un certain nombre de
pièces: consulaires en or et en argent, dont plusieurs restituées par Trajan sont généralement
introuvables.
C'est avec le plaisir que procure la certitude d'offrir en vente au public des monnaies
vraiment exceptionnelles que nous avons rédigé ce catalogue, auquel les amateurs et les musées vou-
dront bien accorder leur attention.