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La Blanchère, René Du Coudray
Tombes en mosaïque de Thabraca — Paris, 1897

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https://doi.org/10.11588/diglit.19182#0051
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DO MUSÉE DU 11ARDO

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nant le taureau par une corne, tient une masse dans la main
droite; dans le ciel, le dieu est accosté do deux coqs, et l'Amour
est porté sur les mains unies delà Vénus et du dieu baccliant.
Sur le socle sont les lettres V • S ■ A • L • F •

Dans le n" 166, la déesse tient la pomme. En avant du temple,
le sacrificateur et la victime, mais en plus l'autel; et l'Amour,
qui n'est pas dans le ciel, où les sujets sont les mêmes que dans
notre n" 49, sauf que la Vénus et le dieu champêtre portent en
main deux grands rosiers en fleurs.

Les deux monuments du Louvre sont parmi les moins grands,
et conséquemment les moins riches en détails; mais ils ne sont
pas les moins curieux.

Le premier est de ceux où la niche seule est figurée, et les
caissons du plafond du temple sont au-dessous, particularité
extrêmement importante. La déesse tient la pomme de la main
gauche, et, dans la droite, elle avait une bulla, sans doute un
astre, peut-être fait d'une gemme, car c'est la seule applique de
ce genre dans toute la stèle. Dans le ciel, il n'y a que le dieu
tenant la grappe et la grenade, accosté de deux colombes. Au
dessus de lui est le croissant embrassant une corolle, accosté
de deux autres corolles.

L'autre stèle représente le temple, la déesse dans la niche
tenant la pomme, et dans le fronton le buste, qui est la bouche
ouverte et couronné de fleurs. Dans le ciel, il n'y a que le dieu
ordinaire, accosté de deux corolles. Quant au couple de la Vénus
et du dieu bacchant, il est reporté au bas de la stèle : le mâle
tient un gros canlhare au-dessus duquel la femelle étend une
main ; à droite et à gauche, un caducée punique surmonté d'une
palme. Devant est le taureau. Enfin, dans le fronton de la stèle,
se voit, enfermé dans une couronne, un triscèle tout à fait sem-
blable à celui qui, des anciennes monnaies de Sicile, a passé
jusque dans les armes actuelles de ce royaume.

Pour terminer cette description, qui ne saurait être trop minu-
tieuse, il faut noter que, dans toute la série, on trouve dos stèles,
qui, on haut du fronton, et quelle que soit la composition qui
 
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