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https://doi.org/10.11588/diglit.868#0014
l'HKKiu.. tua
critique; là, j'ai réuni aux témoignages historiques
sur les premières atteintes portées, dans l'anti-
quité même, aux monuments d'Athènes, quelques
indications, fournies par des documents inédits et
les chroniques du moyen âge, sur l'existence sin-
gulière, les études bornées et le luxe, sinon le
goût, de nos ancêtres champenois et des familles
italiennes qui leur succédèrent dans la Duché
d'Athènes. Ces investigations m'ont conduit aux
recherches dont le résultat est consigné dans ces
deux volumes, et ensuite à une appréciation con-
sciencieuse des travaux importants, des mutilations
indignes, des restaurations regrettables exécutés
à Athènes pendant le xvih* siècle et cette première
moitié du xix*.
J'ai rencontré dans ces longues recherches
une assistance dévouée ; elle m'a inspiré une re-
connaissance que je ne saurais taire. Quand le
comte de Flahaut, notre ambassadeur à Vienne,
demanda en ma faveur la permission de travailler
dans les grandes archives de Venise, le prince de
Metternich voulut bien se rappeler qu'il avait été
dans sa jeunesse l'ami de mon père, et il donna
des ordres qui firent ouvrir toutes les armoires
devant mes désirs. Je travaillai pendant cinq se-
maines dans ce mystérieux et important dépôt,
critique; là, j'ai réuni aux témoignages historiques
sur les premières atteintes portées, dans l'anti-
quité même, aux monuments d'Athènes, quelques
indications, fournies par des documents inédits et
les chroniques du moyen âge, sur l'existence sin-
gulière, les études bornées et le luxe, sinon le
goût, de nos ancêtres champenois et des familles
italiennes qui leur succédèrent dans la Duché
d'Athènes. Ces investigations m'ont conduit aux
recherches dont le résultat est consigné dans ces
deux volumes, et ensuite à une appréciation con-
sciencieuse des travaux importants, des mutilations
indignes, des restaurations regrettables exécutés
à Athènes pendant le xvih* siècle et cette première
moitié du xix*.
J'ai rencontré dans ces longues recherches
une assistance dévouée ; elle m'a inspiré une re-
connaissance que je ne saurais taire. Quand le
comte de Flahaut, notre ambassadeur à Vienne,
demanda en ma faveur la permission de travailler
dans les grandes archives de Venise, le prince de
Metternich voulut bien se rappeler qu'il avait été
dans sa jeunesse l'ami de mon père, et il donna
des ordres qui firent ouvrir toutes les armoires
devant mes désirs. Je travaillai pendant cinq se-
maines dans ce mystérieux et important dépôt,