GG ATHÈNES AU XVIIe SIÈCLE. 1630.
iri si vedono sollo délie edefîcij dove erano gli studij con
grandi anticaglie et vi e un poco di forlezza con arte-
gliaria pero non puo giongiere alV armata quai potra
stare dentro del porto di Alêne.
Un goût nouveau, ou l'extension d'un noble goût
déjà ancien, vint stimuler des efforts d'investiga-
tion sollicités vainement par les érudits et par l'ar-
chéologie. Depuis que François Ier avait envoyé
chercher en Italie des statues antiques, et fait mou-
ler celles qu'on découvrait tous les jours, faute de
pouvoir les acquérir; depuis qu'il avait abandonné
ces poursuites, rebuté par l'infidélité d'Andréa del
Sarto, ce goût s'était maintenu et propagé en dépit
des contrefaçons et des roueries des antiquaires ita-
liens, et sans qu'il vînt à personne l'idée de s'adres-
ser à d'autres et de chercher ailleurs. Vers 1625,
pendant que le cardinal de Richelieu prodiguait l'or
pour obtenir de l'Italie les sculptures antiques qu'il
destinait à la décoration de son nouveau château ',
le comte d'Arundel ouvrait une voie nouvelle2, en
du Pirée, qui n'est pas nommé, on lit Saffinos, l'une des
variantes du nom corrompu d'Athènes.
1 Le Père Babin, dont je reproduis plus loin la relation,cite
la collection des antiques de ce château comme point de com-
paraison avec les beautés du Parthénon. Cette appréciation
montre quelle était alors la renomméedu château de Richelieu.
2 Voir plus haut (dans mon ouvrage sur le Parthénon) ce
que j'ai dit de Cyriaque d'Ancône au commencement du
\vie siècle, et de ses recherches de fragments antiques.
iri si vedono sollo délie edefîcij dove erano gli studij con
grandi anticaglie et vi e un poco di forlezza con arte-
gliaria pero non puo giongiere alV armata quai potra
stare dentro del porto di Alêne.
Un goût nouveau, ou l'extension d'un noble goût
déjà ancien, vint stimuler des efforts d'investiga-
tion sollicités vainement par les érudits et par l'ar-
chéologie. Depuis que François Ier avait envoyé
chercher en Italie des statues antiques, et fait mou-
ler celles qu'on découvrait tous les jours, faute de
pouvoir les acquérir; depuis qu'il avait abandonné
ces poursuites, rebuté par l'infidélité d'Andréa del
Sarto, ce goût s'était maintenu et propagé en dépit
des contrefaçons et des roueries des antiquaires ita-
liens, et sans qu'il vînt à personne l'idée de s'adres-
ser à d'autres et de chercher ailleurs. Vers 1625,
pendant que le cardinal de Richelieu prodiguait l'or
pour obtenir de l'Italie les sculptures antiques qu'il
destinait à la décoration de son nouveau château ',
le comte d'Arundel ouvrait une voie nouvelle2, en
du Pirée, qui n'est pas nommé, on lit Saffinos, l'une des
variantes du nom corrompu d'Athènes.
1 Le Père Babin, dont je reproduis plus loin la relation,cite
la collection des antiques de ce château comme point de com-
paraison avec les beautés du Parthénon. Cette appréciation
montre quelle était alors la renomméedu château de Richelieu.
2 Voir plus haut (dans mon ouvrage sur le Parthénon) ce
que j'ai dit de Cyriaque d'Ancône au commencement du
\vie siècle, et de ses recherches de fragments antiques.