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Laborde, Léon Emmanuel Simon Joseph de
Athènes aux XVe, XVIe et XVIIe siècles (Band 2) — Paris, 1854

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https://doi.org/10.11588/diglit.869#0053
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1082. VOYAGE EX GRÈCE PAR G. tt HELER. 45

par suite de la connaissance qu'il avait acquise à
Home de ses qualités et de son intelligence '. Spon
avait dit à peu près la même chose de Wheler. Est-il
besoin d'établir de quel côté étaient les travaux pré-
paratoires et les études spéciales d'antiquité et de
philologie? Est-il nécessaire de comparer la banale
curiosité de Wheler et le projet longtemps médité
de Spon, qui voulait compléter en Grèce le recueil
de Griiter, pour lequel il avait déjà réuni en Italie
un supplément considérable? Non, l'idée ne viendra
à personne de contester à Spon l'idée première et la
direction scientifique du voyage, mais on accordera
facilement à Wheler un avantage sur son compa-

» pelle sans ailes, parce que le bruit n'en vint pas à Athènes
« avant que Thésée l'apportât lui-même. » (Edition de 1689,
page 418.) Je n'examine pas si cette dernière explication est
la meilleure, mais je vois clairement qu'il fallait citer Spon
et non Wheler; le premier ayant conçu et publié cette môme
pensée quatre années juste avant le second : « Comme la
» Victoire est ordinairement représentée avec des ailes, il
» sembioit que celle de Thésée n'en avoit point, puisque le
» bruit-n'en vint pointa Athènes avant son arrivée. » T. H,
p. 106.

1 « The first thing I did there was to find out my compa-
» nion, monsieur Spon, docteur ofphysic, of Lyons, whoin,
» by a particular acquaintance I had made with him at
» Rome, Iknew to be a very discreet and ingenious person,
» and therefore had made choice of him, rather than any
» other, to be my Fellow Traveller in this my intended
» voyage. » (P. 1). On sent que Wheler voulait regagner le
terrain que lui avait fait perdre Spon.
 
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