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Lajard, Félix
Recherches sur le culte, les symboles, les attributs et les monuments figurés de Vénus en Orient et en Occidént: avec un tableau lithographié et XXX planches (Text) — Paris, 1837

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https://doi.org/10.11588/diglit.8202#0289
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,48 RECHERCHES SLR LE CLLTE DE VÉNUS.

({lier en tenant compte des habitudes et des mœurs nouvelles d'un peuple
devenu, depuis son émigration, fabricant, commerçant et navigateur.

Le fait capital de l'altération du système chaldéen chez les Assyriens,
fut, je l'ai déjà dit, la prééminence accordée à la divinité féminine sur
la divinité mâle. Ce fait, je n'hésite pas à l'attribuer tout à la fois à l'avé-
hement d'une femme sur le trône d'Assyrie et à la dépravation des mœurs
dans Babylone, dans Ninive, dépravation qui se propagea rapidement
chez tous les peuples araméens ou sémitiques. Sous la domination assy-
rienne ou sous l'influence des Phéniciens, nous voyons partout, jusque
dans l'Egypte, s'établir la prééminence dont j'entends parler. Elle peut
même souvent servir à constater si le peuple dont on veut étudier la reli-
gion, les institutions et les mœurs, a reçu sa civilisation des mains d'un
dominateur de race assyrienne, de race phénicienne, ou des mains d'un
dominateur de race japhétique. Les Juifs eux-mêmes ne surent pas tou»
jours, on le sait, résister à l'attrait que leur présentait le culte de la divi-
nité féminine des Assyriens et des Phéniciens. Dans la Bible, nous les
voyons parfois, oubliant le vrai Dieu, se livrer à l'adoration d'Astarté
Aschtaroth) ou de la Reine des cieux (Mé/éket-aschschamaïm). Parfois
même, malgré les sévères avertissements, les justes et terribles menaces
de leurs pontifes ou de leurs prophètes, ils retombent dans cette cou-
pable idolâtrie et dans les excès honteux qui en é*^—
ainsi dire, inséparables.

D'autres divergences d'opinion existent entre M.
sur des points moins importants; ^ÎW me paraisse
d'une part, les circonstances quelconques qui l'ont
connaissance de plusieurs travaux archéologiques
vingtaine d'années, et, d'autre part, la privation d<
des moyens de rectification que lui aurait infaillible!
paraison des textes avec les monuments figurés de 1'
j'ai eus sous les yeux.

Toutefois je me hâte d'ajouter que, s'il m'a été in
ici à M. Movers quelques observations critiques, ses
pas moins fort utiles pour remplir plusieurs lacun
apercevoir dans mon propre travail.

Paris, le 30 décembre 1848.

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