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Lantier, Étienne François de [Übers.]
Voyages d'Antenor en Grèce et en Asie, aves des notions sur l'Égypte: manuscrit grec trouvé a Herculanum (Band 3) — Paris, 1797

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https://doi.org/10.11588/diglit.1080#0256
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sn Gaic'EiETis Asie. z&t
de l'éternument, de l'origine du compliment
qu'on fesoit, et quels étoient les bons et mau-
vais pronostics. !— « Volontiers , d'autant que
cette digression n'est pas étrangère au tableau
des mœurs ».

CHAPITRE XXVIL

De l'origine des complimens que Ton fait à
ceux qui éternuent.

« J_j A coutume de saluer les gens qui éternuent
est très-ancienne et répandue sur toute la terre.
La fable, nous dit que Prométhée ayant formé
le premier homme , déroba le feu du ciel t
l'emporta dans un petit flacon , qu'il mit sous
le nez de la statue , pour le lui faire aspirer.
Le phlogistique divin pénétra bientôt dans la
tête , s'insinua dans les fibres du cerveau, se
répandit dans toutes les veines , et le premier
signe de vie que donna ce nouvel être, fut
d'éternuer. Prométhée, ravi de ce mouvement >
lui cria aussi-tôt, bien te fasse. Ce souhait lit
sur l'homme une telle impression, qu'il s'en
servit toujours dans la même occasion , et le
fit passer à sa postérité.
 
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