Lantier, Étienne François de [Übers.]: Voyages d'Antenor en Grèce et en Asie, aves des notions sur l'Égypte: manuscrit grec trouvé a Herculanum (Band 3) (Paris, 1797)

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cutons ; je lui fais réciter des vers pour orner
et former sa mémoire, pour épurer sa pronon-
ciation. Un cadran horizontal, dont la connois-
sa-nce nous vient de liab) lone, règle le temps
de nos leçons ; ensuite nous allons rejoindre
mon père, nous prenons le repas du matin :
des fruits, du laitage, du miel, sont nos seuls
alîmens jusqu'au soir , où , selon l'usage des
athéniens réglés", nous fesons notre meilleur
repus. Le déjeuner fini amène l'instant de la
recréation , mais d'une recréation saine et
utile ; nous visitons notre volière, nos poulets;
nous appelons ces jeunes essaims qui, conduits
par leur mèrey accourent pour recevoir notre
tribut alimentaire ; nous arrosons nos fleurs ;
par fois , la serpette à la main, nous émondons
nos arbres, nous en plantons. Le jardinier
nous dirige, nous instruit dans un art si utile,
si agréable , et ,que la plupart des hommes
osent ignorer. Après ces dolassêmens,'je rentre
dans mon cabinet ■; ou bien, suivie d'un seul
esclave , emportant un livre et mes tablettes,
je m égare au loin dans la campagne. A mon
rejtoiu-, c'est 1 heure de notre grand repas : je
trouve chez moi des amis, des hommes aima-
bles, ou quelques pi lilosophes qui m'attendent,
et je iinis avec eux le reste d'une journée ra-
pide et fortunée. |La sagesse n'est aimable et;