PUVIS DE CHAVANNES- ■ - 55
XX. — CHARLES MARTEL
Après avoir terminé la Moisson (dite aussi
L’ÉTÉ), exposée en 1873, acquise par l’État et
envoyée au Musée de Chartres, Puvis se consacra
à la décoration de l’escalier de l’Hôtel de Ville de
Poitiers, dont il avait reçu la commande en 1872.
Voici les dates du travail, telles que nous les trou-
vons inscrites au crayon, de la main de l’artiste, à
même un petit meuble d’atelier conservé pieuse-
ment par M. Paul Baudouin :
Mardi, 5 août (1373), MARTEL, I" séance de mise en place
sur la grande toile ; — mercredi, 10 septembre, midi, commencé
à peindre; — vendredi, 21 novembre, fini; — recommencé et
fini pour la 2‘ fois... le 13 janvier 74; — signé le 1" février;
— signé le carton (de RADEGONDE) le 7 mars; — signé, fini...
le 27 septembre...
Si le peintre eût tenu aussi fidèlement la compta-
bilité de toutes ses journées de travail, c’est tout le
calendrier qui eût passé sur la petite armoire, car le
vaillant ouvrier n’a jamais chômé. Ces graffi ti en
sont un des nombreux témoignages et c’est pourquoi
nous avons cru devoir leur faire place ici, au détri-
ment de quelques belles descriptions enthousiastes,
XX. — CHARLES MARTEL
Après avoir terminé la Moisson (dite aussi
L’ÉTÉ), exposée en 1873, acquise par l’État et
envoyée au Musée de Chartres, Puvis se consacra
à la décoration de l’escalier de l’Hôtel de Ville de
Poitiers, dont il avait reçu la commande en 1872.
Voici les dates du travail, telles que nous les trou-
vons inscrites au crayon, de la main de l’artiste, à
même un petit meuble d’atelier conservé pieuse-
ment par M. Paul Baudouin :
Mardi, 5 août (1373), MARTEL, I" séance de mise en place
sur la grande toile ; — mercredi, 10 septembre, midi, commencé
à peindre; — vendredi, 21 novembre, fini; — recommencé et
fini pour la 2‘ fois... le 13 janvier 74; — signé le 1" février;
— signé le carton (de RADEGONDE) le 7 mars; — signé, fini...
le 27 septembre...
Si le peintre eût tenu aussi fidèlement la compta-
bilité de toutes ses journées de travail, c’est tout le
calendrier qui eût passé sur la petite armoire, car le
vaillant ouvrier n’a jamais chômé. Ces graffi ti en
sont un des nombreux témoignages et c’est pourquoi
nous avons cru devoir leur faire place ici, au détri-
ment de quelques belles descriptions enthousiastes,