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https://doi.org/10.11588/diglit.4776#0069
DELATB-OADE. 5l
bat jusqu'au jour. Dès qu'elles purent
reconnaître l'ennemi, elles marchèrent
à lui , le chargèrent avec impétuosité ,
et le repoussèrent jusqu'au théâtre an-
tique qui , jadis l'asile des jeux , allait
bientôt devenir le témoin du carnage.
Aux premiers rayons du jour, un
corps nombreux de cavalerie parais-
sait sur les sommets voisins ; les Fran-
çais rentrèrent dans leur camp. Le
général La Salcette qui commandait à
Zante , avait reçu ordre de se trans-
porter à Leucate. Comme il vit à Pre-
veza le poste du danger, il s'y était
rendu pour presser les travaux, con-
tenir les habitans et encourager les
troupes.
Un instant lui avait suffi pour juger
de la position où se trouvait le petit
nombre de soldats qui composaient
ce camp ; mais il n'y avait pas à déli-
bérer , l'ordre était précis. Il était là
pour défendre le poste et non pour le
céder ; il n'avait derrière lui que la mer,
bat jusqu'au jour. Dès qu'elles purent
reconnaître l'ennemi, elles marchèrent
à lui , le chargèrent avec impétuosité ,
et le repoussèrent jusqu'au théâtre an-
tique qui , jadis l'asile des jeux , allait
bientôt devenir le témoin du carnage.
Aux premiers rayons du jour, un
corps nombreux de cavalerie parais-
sait sur les sommets voisins ; les Fran-
çais rentrèrent dans leur camp. Le
général La Salcette qui commandait à
Zante , avait reçu ordre de se trans-
porter à Leucate. Comme il vit à Pre-
veza le poste du danger, il s'y était
rendu pour presser les travaux, con-
tenir les habitans et encourager les
troupes.
Un instant lui avait suffi pour juger
de la position où se trouvait le petit
nombre de soldats qui composaient
ce camp ; mais il n'y avait pas à déli-
bérer , l'ordre était précis. Il était là
pour défendre le poste et non pour le
céder ; il n'avait derrière lui que la mer,