DE PARIS.
tion, et fut fondue d’un seul jct? en 1760, sur le
modèle exécuté par E. Bouehardon. Le monarque y
était représenté à cheval, en costume romain et cou-
ronné de lauriers. Cette figure ne manquait pas d’élé-
gance, mais on y trouvait peu de style, et sur-tout de
ce caractère héroïque qui fait le principal mérite des
monuments de ce genre. Bouehardon, qui avait tra-
vaillé douze ans à cette statue, qu’il regardait comme
son chef-d’œuvre, n’eut pas la satisfaction de la voir
en place. Il mourut en 1761, et sa statue ne fut expo-
sée qu’en 1763. Aux quatre angles du piédestal étaient
placées quatre figures en bronze, par Pigale, repré-
sentant la Force, la Paix, la Prudence, et la Justice.
Du côté du jardin des Tuileries et des Champs-Ely-
sées, des tables de marbre, chargées d’inscriptions,
ornaient les faces du piédestal. Sur les deux autres
faces étaient deux bas-reliefs de 7 pieds et demi de
long sur 5 pieds de haut; l’un représentait le Roi
dans un quadrige, couronné par la Victoire et con-
duit parla Renommée; l’autre, le meme prince assis
sur un trophée et donnant la paix à ses peuples. Sur
le socle étaient placés deux grands trophées, égale-
ment jetés en bronze. Une magnifique balustrade de
marbre blanc entourait ce monument.
Sur le côté de la place qui fait face à la rivière,
sont construits deux grands corps de bâtiment, cha-
cun de toises de face, séparés par une rue de ta
toises de largeur, appelée rue Royale, et terminés par
la rue Saint-Florentin et celle des Champs-Élysées.
Leurs façades sont richement décorées, d’une ordon-
tion, et fut fondue d’un seul jct? en 1760, sur le
modèle exécuté par E. Bouehardon. Le monarque y
était représenté à cheval, en costume romain et cou-
ronné de lauriers. Cette figure ne manquait pas d’élé-
gance, mais on y trouvait peu de style, et sur-tout de
ce caractère héroïque qui fait le principal mérite des
monuments de ce genre. Bouehardon, qui avait tra-
vaillé douze ans à cette statue, qu’il regardait comme
son chef-d’œuvre, n’eut pas la satisfaction de la voir
en place. Il mourut en 1761, et sa statue ne fut expo-
sée qu’en 1763. Aux quatre angles du piédestal étaient
placées quatre figures en bronze, par Pigale, repré-
sentant la Force, la Paix, la Prudence, et la Justice.
Du côté du jardin des Tuileries et des Champs-Ely-
sées, des tables de marbre, chargées d’inscriptions,
ornaient les faces du piédestal. Sur les deux autres
faces étaient deux bas-reliefs de 7 pieds et demi de
long sur 5 pieds de haut; l’un représentait le Roi
dans un quadrige, couronné par la Victoire et con-
duit parla Renommée; l’autre, le meme prince assis
sur un trophée et donnant la paix à ses peuples. Sur
le socle étaient placés deux grands trophées, égale-
ment jetés en bronze. Une magnifique balustrade de
marbre blanc entourait ce monument.
Sur le côté de la place qui fait face à la rivière,
sont construits deux grands corps de bâtiment, cha-
cun de toises de face, séparés par une rue de ta
toises de largeur, appelée rue Royale, et terminés par
la rue Saint-Florentin et celle des Champs-Élysées.
Leurs façades sont richement décorées, d’une ordon-