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Legrand, Jacques Guillaume; Didot, Pierre [Bearb.]
Description De Paris Et De Ses Édifices: Avec Un Précis Historique Et Des Observations Sur Le Caractère De Leur Architecture, Et Sur Les Principaux Objets DArt Et De Curiosité Qu Ils Renferment (Tome 2) — Paris, Strasbourg, Londres: Chez Treuttel Et Würtz, Libraires, 1818 [Cicognara, 4288-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.52253#0038
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^4 DESCRIPTION
nance d’architecture corinthienne de onze entrecolon-
nements formant galerie en avant du mur de face, aux
extrémités de laquelle sont deux pavillons saillants
couronnés de frontons et d’une balustrade : cet ordre
est élevé sur un soubassement de onze arcades formant
également, au rez-de-chaussée, une galerie qui se pro-
longe derrière les pavillons. Ces pavillons sont ornés de
niches, médaillons, de consoles, et de trophées d’ar-
mes. Les tympans des frontons sont sculptés en bas-
relief ; le soubassement est enrichi de tables de refend.
Gabriel, architecte du Roi, avait donné les dessins de
cet édifice, qui fut exécuté sous la conduite particu-
lière de Potain, également architecte du Roi.
Comme nous l’avons dit, l’objet principal de ccs
deux monuments avait été de terminer ce côté de la
place par une architecture pittoresque et somptueuse.
On voit évidemment, dans la disposition des colon-
nades qui en occupent la partie supérieure, que l’ar-
chitecte a eu l’intention de rivaliser avec celles que
Perrault a élevées à l’entrée du Louvre. Mais tous les
connaisseurs conviennent que l’avantage est resté à
ce dernier. En voulant éviter ce qu’on a quelquefois
appelé un défaut dans l’ouvrage de Perrault, c’est-à-
dire l’accouplement des colonnes, M. Gabriel a fait
voir qu'il y a dans l’architecture un beau relatif, indé-
pendant de toutes règles, que ce qui est défaut selon
celles-ci, peut produire des beautés supérieures à ce
genre de mérite, qui ne résulte que de l’absence des
défauts. Au reste, l’exemple des colonnades de Ga-
briel serait peut-être mal choisi pour décider la ques-
 
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