MONUMENS CELTIQUES.
Autels en pierre 'de Saint - Leu , ériges à
Jupiter, sous le règne de Tibère, dans le commen-
cement de notre ère, par les Parisiens commer-
çans par eau. Ces monumens curieux, charges
de bas-reliefs et d'inscriptions1, au nombre de six,
forment cinq autels, dont un seul complet est com-
posé de deux parties que j'ai réunies. Ce fut dans
le courant du mois de mars 1711, qu'en fouillant
dans le chœur de Notre - Dame, pour y ériger
l'autel du fond, connu sous le nom de Vœu de
Louis XIII} l'on trouva ces monumens dont
je vais parler.
1 Baudelot a publié, la même année de leur décou-
verte , un mémoire sur ces monumens.
Félibien, dans son Histoire de Paris, tome Ier, en
a donné une description savante. Voici ce qu'il dit,
page 129 :
« Ces six pierres, enclavées dans le petit mur, sont
de la nature des pierres tendres de Saint-Leu. Certai-
nement elles n'étaient pas là dans leur place. Elles
avaient servi de piédestal à quelque statue ou à quel-
qu autel , ou autre monument, dressé du temps que
les Parisiens étaient encore idolâtres. »
Autels en pierre 'de Saint - Leu , ériges à
Jupiter, sous le règne de Tibère, dans le commen-
cement de notre ère, par les Parisiens commer-
çans par eau. Ces monumens curieux, charges
de bas-reliefs et d'inscriptions1, au nombre de six,
forment cinq autels, dont un seul complet est com-
posé de deux parties que j'ai réunies. Ce fut dans
le courant du mois de mars 1711, qu'en fouillant
dans le chœur de Notre - Dame, pour y ériger
l'autel du fond, connu sous le nom de Vœu de
Louis XIII} l'on trouva ces monumens dont
je vais parler.
1 Baudelot a publié, la même année de leur décou-
verte , un mémoire sur ces monumens.
Félibien, dans son Histoire de Paris, tome Ier, en
a donné une description savante. Voici ce qu'il dit,
page 129 :
« Ces six pierres, enclavées dans le petit mur, sont
de la nature des pierres tendres de Saint-Leu. Certai-
nement elles n'étaient pas là dans leur place. Elles
avaient servi de piédestal à quelque statue ou à quel-
qu autel , ou autre monument, dressé du temps que
les Parisiens étaient encore idolâtres. »