INTRODUCTION-
Ma lgre les troubles civils qui désolèrent
la France sous les règnes orageux de Henri lî
et des rois ses fils , les artistes furent distingués
des hommes ordinaires 1, et les arts dépendans
du dessin conservèrent la prépondérance qu'ils
avoient reçue de François Ier. Henri II et Ca-
therine deMédicis firent construire des palais,
des portiques, des arcs de triomphe , et des
monumens publics dont la magnificence de
l'architecture annonçoit la grandeur et la ma*
jesté. Là, les merveilles du dedans disputent
la prééminence à celles de L'extérieuf ; le mar-
bre et la pierre respirent sous la main du cé-
lèbre Jean Goujon ; les murailles, la toile et
le verre s'embellissent sous les pinceaux des
* Charles IX fit cacher dans son palais ( le Louvre )
Ambroise Paré , chirurgien célèbre , et Bernard Palissy ,
savant physicien , tous deux protestans , pour les sous-»
traire aux massacres de la Saint-Barthelemy. Brantôme
ajoute que le roi, en conduisant Ambroise Paré dans son
propre cabinet, dit qu'il n'étoit pas raisonnable quiM
qui pouvoit serpir à tout un petit monde , fut aim'i
massacré»
1
Ma lgre les troubles civils qui désolèrent
la France sous les règnes orageux de Henri lî
et des rois ses fils , les artistes furent distingués
des hommes ordinaires 1, et les arts dépendans
du dessin conservèrent la prépondérance qu'ils
avoient reçue de François Ier. Henri II et Ca-
therine deMédicis firent construire des palais,
des portiques, des arcs de triomphe , et des
monumens publics dont la magnificence de
l'architecture annonçoit la grandeur et la ma*
jesté. Là, les merveilles du dedans disputent
la prééminence à celles de L'extérieuf ; le mar-
bre et la pierre respirent sous la main du cé-
lèbre Jean Goujon ; les murailles, la toile et
le verre s'embellissent sous les pinceaux des
* Charles IX fit cacher dans son palais ( le Louvre )
Ambroise Paré , chirurgien célèbre , et Bernard Palissy ,
savant physicien , tous deux protestans , pour les sous-»
traire aux massacres de la Saint-Barthelemy. Brantôme
ajoute que le roi, en conduisant Ambroise Paré dans son
propre cabinet, dit qu'il n'étoit pas raisonnable quiM
qui pouvoit serpir à tout un petit monde , fut aim'i
massacré»
1