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MYTHOLOGIE.
yeux Antiochus assis, Stratonice debout à côté de lui, tous deux cou-
ronnés par' la Victoire, de l'autre côté Antiochia, ou la ville d'Antioche
personnifiée. A l'appui de cette conjecture ( produite ici faute d'une
explication plus précise), il est utile d'observer que le personnage de
Stratonice a été déifié, si nous nous en rapportons à ce que dit Lucien
dans son traité sur la Déesse Syrienne, et à une inscription qui fait
partie des marbres d'Arundell (1). Le récit relatif à Combabus et à
Stratonice met l'apothéose de la reine de Syrie au nombre des concep-
tions mythologiques sous lesquelles on reconnaissait sans peine la fable
fondamentale d'Atys et de la Mère des Dieux.
Le revers de cet oxybaphon représente un autre sujet qui se rattache
à l'Asie. On y voit Bellérophon avec Pégase et une femme, Sténobœa ou
Aphrodite elle-même,portant un miroir etplacée sous un portique d'ordre
dorique. Les aventures de Bellérophon et de Sténobœa, représentées au
revers du sujet dans lequel nous avons cru retrouver une scène du temps
des Séleucides, peuvent venir en aide à notre conjecture. L'amour
méprisé de Sténobœa a de la ressemblance avec la passion malheureuse
de Séleucus, obligé de céder la femme qu'il aime à son fils; et en même
temps la générosité de l'un offre un heureux contraste avec la lâche
vengeance dont l'autre se rendit coupable.
-tWb*-
PLANCHE XXXVI.
Une belle hydrie (f. 89) à figures rouges, publiée par M. Gerhard (2),
nous a fourni la composition de la pl. XXXVI. Nous voyons ici les divi-
nités de Delphes, Apollon assis, Artémis et Latone debout, et Hermès
(1) 0sà S-rparoviV/!, ligne 9 du décret (2) Vasenbilder, Taf. XXIX.
des habitants de Smyrne ap. Prideaux,
Mavm. Oxoniens. p. 1.
MYTHOLOGIE.
yeux Antiochus assis, Stratonice debout à côté de lui, tous deux cou-
ronnés par' la Victoire, de l'autre côté Antiochia, ou la ville d'Antioche
personnifiée. A l'appui de cette conjecture ( produite ici faute d'une
explication plus précise), il est utile d'observer que le personnage de
Stratonice a été déifié, si nous nous en rapportons à ce que dit Lucien
dans son traité sur la Déesse Syrienne, et à une inscription qui fait
partie des marbres d'Arundell (1). Le récit relatif à Combabus et à
Stratonice met l'apothéose de la reine de Syrie au nombre des concep-
tions mythologiques sous lesquelles on reconnaissait sans peine la fable
fondamentale d'Atys et de la Mère des Dieux.
Le revers de cet oxybaphon représente un autre sujet qui se rattache
à l'Asie. On y voit Bellérophon avec Pégase et une femme, Sténobœa ou
Aphrodite elle-même,portant un miroir etplacée sous un portique d'ordre
dorique. Les aventures de Bellérophon et de Sténobœa, représentées au
revers du sujet dans lequel nous avons cru retrouver une scène du temps
des Séleucides, peuvent venir en aide à notre conjecture. L'amour
méprisé de Sténobœa a de la ressemblance avec la passion malheureuse
de Séleucus, obligé de céder la femme qu'il aime à son fils; et en même
temps la générosité de l'un offre un heureux contraste avec la lâche
vengeance dont l'autre se rendit coupable.
-tWb*-
PLANCHE XXXVI.
Une belle hydrie (f. 89) à figures rouges, publiée par M. Gerhard (2),
nous a fourni la composition de la pl. XXXVI. Nous voyons ici les divi-
nités de Delphes, Apollon assis, Artémis et Latone debout, et Hermès
(1) 0sà S-rparoviV/!, ligne 9 du décret (2) Vasenbilder, Taf. XXIX.
des habitants de Smyrne ap. Prideaux,
Mavm. Oxoniens. p. 1.