VÉNUS ET MARS.
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PLANCHE XII.
Comme on en a fait déjà l'observation (1), il existe une grande ana-
logie entre une des scènes que nous montre la pl. XII et la peinture de
la planche précédente. On y voit de même une femme au bain qui doit
être Vénus, et une autre femme vêtue d'une double tunique, qui verse
de l'eau dans un lébès soutenu par trois pieds. La déesse est entièrement
nue et accroupie ; elle tient un miroir dans la main droite et de la gauche
arrange sa chevelure. Un collier et des bracelets forment la seule parure
de son corps. Près d'elle est un coffret entrouvert, garni de clous; à ses
pieds on voit une fleur et au-dessus de son épaule une sphère. L'Amour
voltige au-dessus du lébès et semble, en étendant les deux bras, engager
l'acolythe de la déesse à préparer le bain en versant l'eau dans le lébès.
La suivante se hâte ; ses vêtements sont en désordre ; elle retient avec ses
dents le bord de sa tunique légère qui s'est détachée de ses épaules.
Un péplus enveloppe ses jambes; ses pieds sont chaussés, et un collier
de perles entoure son cou, tandis qu'un cécryphale, enrichi d'une
stéphané radiée, couvre sa tête.
Une seconde scène se développe à gauche et se trouve séparée de la
première par un arbre. Une femme assise, vêtue d'une tunique talaire
sans manches, reçoit un coffret des mains d'une jeune fille debout,
le pied gauche posé sur un rocher ou un tronc d'arbre. Cette jeune
servante n'est vêtue que d'une simple tunique talaire; ses cheveux
flottent au vent et ses pieds sont chaussés. Des bracelets entourent ses
poignets, ainsi que ceux de la femme assise. Cette dernière se distingue
par un diadème qui ceint sa tête et par un collier de perles. Sa tunique,
négligemment attachée, laisse à découvert son sein gauche (2).
Nous pouvons croire que l'une et l'autre scène de cette composition
se rapportent à Vénus, accompagnée d'une des Grâces. Cependant cette
(1) Supra, p. 59. édition de Florence; tome II, planche XV,
(2) Tischbein, tome II, planche XXXVI, édition de Paris.
T. IV. 19
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PLANCHE XII.
Comme on en a fait déjà l'observation (1), il existe une grande ana-
logie entre une des scènes que nous montre la pl. XII et la peinture de
la planche précédente. On y voit de même une femme au bain qui doit
être Vénus, et une autre femme vêtue d'une double tunique, qui verse
de l'eau dans un lébès soutenu par trois pieds. La déesse est entièrement
nue et accroupie ; elle tient un miroir dans la main droite et de la gauche
arrange sa chevelure. Un collier et des bracelets forment la seule parure
de son corps. Près d'elle est un coffret entrouvert, garni de clous; à ses
pieds on voit une fleur et au-dessus de son épaule une sphère. L'Amour
voltige au-dessus du lébès et semble, en étendant les deux bras, engager
l'acolythe de la déesse à préparer le bain en versant l'eau dans le lébès.
La suivante se hâte ; ses vêtements sont en désordre ; elle retient avec ses
dents le bord de sa tunique légère qui s'est détachée de ses épaules.
Un péplus enveloppe ses jambes; ses pieds sont chaussés, et un collier
de perles entoure son cou, tandis qu'un cécryphale, enrichi d'une
stéphané radiée, couvre sa tête.
Une seconde scène se développe à gauche et se trouve séparée de la
première par un arbre. Une femme assise, vêtue d'une tunique talaire
sans manches, reçoit un coffret des mains d'une jeune fille debout,
le pied gauche posé sur un rocher ou un tronc d'arbre. Cette jeune
servante n'est vêtue que d'une simple tunique talaire; ses cheveux
flottent au vent et ses pieds sont chaussés. Des bracelets entourent ses
poignets, ainsi que ceux de la femme assise. Cette dernière se distingue
par un diadème qui ceint sa tête et par un collier de perles. Sa tunique,
négligemment attachée, laisse à découvert son sein gauche (2).
Nous pouvons croire que l'une et l'autre scène de cette composition
se rapportent à Vénus, accompagnée d'une des Grâces. Cependant cette
(1) Supra, p. 59. édition de Florence; tome II, planche XV,
(2) Tischbein, tome II, planche XXXVI, édition de Paris.
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