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https://doi.org/10.11588/diglit.13600#0216
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MYTHOLOGIE.
position, où est figuré Adonis couché. L'acolythe, une des Grâces, qui
précède Vénus, s'appuie sur un coffret et tient un flabellum et une large
scaphé; celle qui suit la déesse étend au-dessus d'elle une ombrelle.
Dans la partie supérieure de ce tableau, on voit Jupiter assis sur un
trône magnifique et tenant dans sa main droite un sceptre, tandis que de
la gauche il fait un geste comme s'il repoussait les supplications d une
femme prosternée à ses pieds, et qui lui présente une fleur, tenant
dans ses bras un jeune enfant, vêtu d'une tunique talaire, lequel, en
suppliant, étend les deux mains vers Jupiter. La femme prosternée et
suppliante doit être Aphrodite, et l'enfant qu'elle tient dans ses bras sera
Adonis. A sa suite, on voit une Muse qui tient deux flûtes (1) et Arté-
mis (2) en habit de chasse, tenant des javelots et un arc. De l'autre côté
du trône, on voit Hennés debout, appuyé sur le trône de Jupiter et qui
tourne ses regards vers une déesse, Proserpine, tenant un long rameau
chargé de fruits. Enfin, en face d'Artcmis, qui, d'un côté, termine la
composition, est assise une déesse ailée, Eris, vêtue d'une tunique
courte.
Au-dessous de la grande composition dans laquelle paraît Adonis
couché sur la cliné, règne une autre zone de figures. Au centre est un
homme assis, à demi vêtu et tenant une branche d'arbre, d'un côté un
calathus et un sac ou une outre, et de l'autre, un cygne et un chevreuil
poursuivis par un Amour.
On voit par la description qui précède combien la composition tracée
sur le vase de la collection Amati ressemble à celle du magnifique vase
de la collection Sant'Angelo, récemment publiée par M. le chevalier
Gargallo-Grimaldi, dans le Bulletin arcJiéologique napolitain (3), et sur
lequel j'avais déjà reconnu, il y a vingt ans, la mort d'Adonis (4).
Voici la description de cette superbe péliké (f. 70) à figures rouges,
(1) Lu muse Calliope intervient dans la
dispute de Vénus et de Proserpine. Hygiu.
Astron., II, 7.
(2) Dans une tradition conservée par
Apollodore (III, 14, 4), c'est Artémis qui
envoie le sanglier contre Adonis et cause
sa mort.
(3) Bulletin archéologique napolitain,
Nuova série, anno settimo, 1859, tav. IX
e p. 105 seg.
(4) En 1841, lors d'un voyage que je
fis à Naples. Cf. Annales de l'Institut
archéologique, tome XVII , à la page
409.
MYTHOLOGIE.
position, où est figuré Adonis couché. L'acolythe, une des Grâces, qui
précède Vénus, s'appuie sur un coffret et tient un flabellum et une large
scaphé; celle qui suit la déesse étend au-dessus d'elle une ombrelle.
Dans la partie supérieure de ce tableau, on voit Jupiter assis sur un
trône magnifique et tenant dans sa main droite un sceptre, tandis que de
la gauche il fait un geste comme s'il repoussait les supplications d une
femme prosternée à ses pieds, et qui lui présente une fleur, tenant
dans ses bras un jeune enfant, vêtu d'une tunique talaire, lequel, en
suppliant, étend les deux mains vers Jupiter. La femme prosternée et
suppliante doit être Aphrodite, et l'enfant qu'elle tient dans ses bras sera
Adonis. A sa suite, on voit une Muse qui tient deux flûtes (1) et Arté-
mis (2) en habit de chasse, tenant des javelots et un arc. De l'autre côté
du trône, on voit Hennés debout, appuyé sur le trône de Jupiter et qui
tourne ses regards vers une déesse, Proserpine, tenant un long rameau
chargé de fruits. Enfin, en face d'Artcmis, qui, d'un côté, termine la
composition, est assise une déesse ailée, Eris, vêtue d'une tunique
courte.
Au-dessous de la grande composition dans laquelle paraît Adonis
couché sur la cliné, règne une autre zone de figures. Au centre est un
homme assis, à demi vêtu et tenant une branche d'arbre, d'un côté un
calathus et un sac ou une outre, et de l'autre, un cygne et un chevreuil
poursuivis par un Amour.
On voit par la description qui précède combien la composition tracée
sur le vase de la collection Amati ressemble à celle du magnifique vase
de la collection Sant'Angelo, récemment publiée par M. le chevalier
Gargallo-Grimaldi, dans le Bulletin arcJiéologique napolitain (3), et sur
lequel j'avais déjà reconnu, il y a vingt ans, la mort d'Adonis (4).
Voici la description de cette superbe péliké (f. 70) à figures rouges,
(1) Lu muse Calliope intervient dans la
dispute de Vénus et de Proserpine. Hygiu.
Astron., II, 7.
(2) Dans une tradition conservée par
Apollodore (III, 14, 4), c'est Artémis qui
envoie le sanglier contre Adonis et cause
sa mort.
(3) Bulletin archéologique napolitain,
Nuova série, anno settimo, 1859, tav. IX
e p. 105 seg.
(4) En 1841, lors d'un voyage que je
fis à Naples. Cf. Annales de l'Institut
archéologique, tome XVII , à la page
409.