VÉNUS ET MARS.
207
Nous avons dit que le sujet de la pl. LX1X semble encore une fois
montrer Vénus et Adonis. Cependant il y aurait des objections à faire
contre une telle explication. En effet, si l'on réfléchit aux rapports
qui existent la plupart du temps entre les sujets peints sur les deux
côtés d'un vase, on rattachera le groupe amoureux à la scène princi-
pale, et, dans ce cas, on reconnaîtra, sur la pl. LXIX , Thésée et
Ariadne (1).
On voit, par l'exemple que nous offre le sujet de notre pl. LXfX,
combien les noms mythologiques peuvent subir de changements, quand
on étudie les scènes érotiques figurées sur les vases. Pris isolément, le
groupe que nous avons sous les yeux nous paraîtra offrir les amours
d'Aphrodite et d'Adonis; rapproché d'une autre scène, il recevra
d'autres noms. C'est que les artistes anciens ne variaient souvent pas
leurs compositions, et que des groupes identiques pour la forme exté-
rieure sont susceptibles de figurer plus d'un couple amoureux (2).
-»f©*«-
PLANCHE LXX.
Vénus, XAmour, Adonis et Fit ho, ou l'une des Charités, tel est le
sujet reproduit sur la pl. LXX, d'après un vase à peintures rouges
trouvé à Anzi dans la Basilicate (3).
Au centre on voit Vénus assise sur un ocladias. La déesse est parée
d'une stéphané radiée et de bracelets ; une ample tunique talaire enve-
loppe tout son corps. Dans sa main gauche est un miroir. A gauche est
Adonis debout, la tête ceinte d'une couronne de myrte, entièrement
nu du reste, sa chlamyde, roulée autour du bras gauche, retombant à
terre; le jeune homme présente à Vénus un lièvre, animal dont le sens
(1) C'est à Ariadne qu'a pensé aussi (2) Cf. Ann. de VInst. arch., XVII, 4 11.
Ëmile Braun, en décrivant cette peinture (3) Annales de Flnst, arch., t. XV,
dans les Annales de Tlnst. arch., t. XIV, pl. A, 1843. La forme du vase n'a pas été
P- 121. indiquée par le premier interprète.
207
Nous avons dit que le sujet de la pl. LX1X semble encore une fois
montrer Vénus et Adonis. Cependant il y aurait des objections à faire
contre une telle explication. En effet, si l'on réfléchit aux rapports
qui existent la plupart du temps entre les sujets peints sur les deux
côtés d'un vase, on rattachera le groupe amoureux à la scène princi-
pale, et, dans ce cas, on reconnaîtra, sur la pl. LXIX , Thésée et
Ariadne (1).
On voit, par l'exemple que nous offre le sujet de notre pl. LXfX,
combien les noms mythologiques peuvent subir de changements, quand
on étudie les scènes érotiques figurées sur les vases. Pris isolément, le
groupe que nous avons sous les yeux nous paraîtra offrir les amours
d'Aphrodite et d'Adonis; rapproché d'une autre scène, il recevra
d'autres noms. C'est que les artistes anciens ne variaient souvent pas
leurs compositions, et que des groupes identiques pour la forme exté-
rieure sont susceptibles de figurer plus d'un couple amoureux (2).
-»f©*«-
PLANCHE LXX.
Vénus, XAmour, Adonis et Fit ho, ou l'une des Charités, tel est le
sujet reproduit sur la pl. LXX, d'après un vase à peintures rouges
trouvé à Anzi dans la Basilicate (3).
Au centre on voit Vénus assise sur un ocladias. La déesse est parée
d'une stéphané radiée et de bracelets ; une ample tunique talaire enve-
loppe tout son corps. Dans sa main gauche est un miroir. A gauche est
Adonis debout, la tête ceinte d'une couronne de myrte, entièrement
nu du reste, sa chlamyde, roulée autour du bras gauche, retombant à
terre; le jeune homme présente à Vénus un lièvre, animal dont le sens
(1) C'est à Ariadne qu'a pensé aussi (2) Cf. Ann. de VInst. arch., XVII, 4 11.
Ëmile Braun, en décrivant cette peinture (3) Annales de Flnst, arch., t. XV,
dans les Annales de Tlnst. arch., t. XIV, pl. A, 1843. La forme du vase n'a pas été
P- 121. indiquée par le premier interprète.