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https://doi.org/10.11588/diglit.5426#0139
CHÈVRES
111
HIRGUS THEBAIGUS, Desm.
Capra thebaica, Desmarest, Mammalogie, 2e partie, p. 484 (1882). — Gray, Cat. ofmamm. Bril. Mus., p. 155
(1852).
Hircus ihebaicus, Brehm, la Vie des animaux, p. 601, ûg. 285.
La « chèvre de la Haute-Égypte » n'a pas été trouvée momifiée ; elle est signalée ici
d'après un crâne recueilli à Khozan, dans un tombeau des premières dynasties pharaoniques
et un autre crâne incomplet provenant du kjoekkenmoedding de Toukh (Haute-Egypte).
Ces ossements de Toukh ont été récoltés, comme nous l'indiquons à propos des fragments
de crâne à'Ovispalœoxgypticus, à la partie inférieure du dépôt où. ne se remarque aucune
trace de métal ni de brique crue. Tous ces restes osseux, qui se trouvent mêlés à de nombreux
instruments en silex, sont attribués à l'époque préhistorique ; ils appartiennent, d'après M. de
More an, à la période qui a immédiatement précédé la conquête de l'Egypte par les Pharaons.
Les tombeaux de Khozan, fouillés par M. E. Chantre, sont probablement du môme âge que
la zone supérieure du dépôt de Toukh, c'est-à-dire de l'époque de Négadah.
Hircus thebaicus se reconnaît aux particularités suivantes : taille moyenne ; chanfrein
bombé, séparé du front par une dépression forte chez le mâle. Les cornes manquent quelquefois ;
quand elles existent elles sont petites, légèrement recourbées en arrière et en bas. Pas de
barbiche au menton. La lèvre supérieure laisse découvertes les incisives inférieures. Oreilles
pendantes, longues comme la tête. Poils brun fauve, lisses et peu allongés; courte crinière sur
le cou. La femelle est comme le mâle, mais son chanfrein est un peu moins convexe.
Cette chèvre habite encore actuellement la Haute-Egypte, elle y est connue depuis la plus
haute antiquité.
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HIRGUS THEBAIGUS, Desm.
Capra thebaica, Desmarest, Mammalogie, 2e partie, p. 484 (1882). — Gray, Cat. ofmamm. Bril. Mus., p. 155
(1852).
Hircus ihebaicus, Brehm, la Vie des animaux, p. 601, ûg. 285.
La « chèvre de la Haute-Égypte » n'a pas été trouvée momifiée ; elle est signalée ici
d'après un crâne recueilli à Khozan, dans un tombeau des premières dynasties pharaoniques
et un autre crâne incomplet provenant du kjoekkenmoedding de Toukh (Haute-Egypte).
Ces ossements de Toukh ont été récoltés, comme nous l'indiquons à propos des fragments
de crâne à'Ovispalœoxgypticus, à la partie inférieure du dépôt où. ne se remarque aucune
trace de métal ni de brique crue. Tous ces restes osseux, qui se trouvent mêlés à de nombreux
instruments en silex, sont attribués à l'époque préhistorique ; ils appartiennent, d'après M. de
More an, à la période qui a immédiatement précédé la conquête de l'Egypte par les Pharaons.
Les tombeaux de Khozan, fouillés par M. E. Chantre, sont probablement du môme âge que
la zone supérieure du dépôt de Toukh, c'est-à-dire de l'époque de Négadah.
Hircus thebaicus se reconnaît aux particularités suivantes : taille moyenne ; chanfrein
bombé, séparé du front par une dépression forte chez le mâle. Les cornes manquent quelquefois ;
quand elles existent elles sont petites, légèrement recourbées en arrière et en bas. Pas de
barbiche au menton. La lèvre supérieure laisse découvertes les incisives inférieures. Oreilles
pendantes, longues comme la tête. Poils brun fauve, lisses et peu allongés; courte crinière sur
le cou. La femelle est comme le mâle, mais son chanfrein est un peu moins convexe.
Cette chèvre habite encore actuellement la Haute-Egypte, elle y est connue depuis la plus
haute antiquité.