184
FAUNE DE L'ANCIENNE EGYPTE
FAMILLE DES PROBOSCIDIENS
ELEPHAS AFRICANUS Blumenbach.
Nous citons ici, simplement pour mémoire, l'Éléphant d'Afrique, représenté souvent en
peinture, en gravure, et quelquefois par de petits bibelots en faïence émaillée, comme celui
que nous reproduisons ici (fig. 131), et que nous avons trouvé dans nos fouilles, de 1908,
à Karnak. Cet animal se distingue par sa tête plate, son
front incliné, ses oreilles très grandes, immobiles, et ses
puissantes défenses.
L'éléphant a dû être toujours très rare en Egypte, à
cause de l'absence des forêts qui lui sont absolument néces-
saires et pour sa nourriture, et pour lui donner l'ombre et
l'abri qui lui sont indispensables. Le nom de l'Ile d'Élé—
phantine pourrait cependant faire croire, qu'à une certaine
époque, il a pu se rencontrer dans les environs de la seconde
cataracte.
Jusqu'à aujourd'hui, on n'a jamais trouvé nulle part un Eléphant momifié, ni en entier,
ni dans une de ses parties. Dès l'antiquité la plus reculée, ses défenses ont servi à tailler de
nombreux bibelots, de belles figurines d'hommes et d'animaux, de longues aiguilles à cheveux,
ainsi que des peignes presque toujours sculptés avec une grande élégance.
Fig. 131. — Elephas africanus.
Figurine en émail veut. — Karnak
FAUNE DE L'ANCIENNE EGYPTE
FAMILLE DES PROBOSCIDIENS
ELEPHAS AFRICANUS Blumenbach.
Nous citons ici, simplement pour mémoire, l'Éléphant d'Afrique, représenté souvent en
peinture, en gravure, et quelquefois par de petits bibelots en faïence émaillée, comme celui
que nous reproduisons ici (fig. 131), et que nous avons trouvé dans nos fouilles, de 1908,
à Karnak. Cet animal se distingue par sa tête plate, son
front incliné, ses oreilles très grandes, immobiles, et ses
puissantes défenses.
L'éléphant a dû être toujours très rare en Egypte, à
cause de l'absence des forêts qui lui sont absolument néces-
saires et pour sa nourriture, et pour lui donner l'ombre et
l'abri qui lui sont indispensables. Le nom de l'Ile d'Élé—
phantine pourrait cependant faire croire, qu'à une certaine
époque, il a pu se rencontrer dans les environs de la seconde
cataracte.
Jusqu'à aujourd'hui, on n'a jamais trouvé nulle part un Eléphant momifié, ni en entier,
ni dans une de ses parties. Dès l'antiquité la plus reculée, ses défenses ont servi à tailler de
nombreux bibelots, de belles figurines d'hommes et d'animaux, de longues aiguilles à cheveux,
ainsi que des peignes presque toujours sculptés avec une grande élégance.
Fig. 131. — Elephas africanus.
Figurine en émail veut. — Karnak