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https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0210
LES MAMMIFERES
183-
FAMILLE DES HÉRISSONS
Fig. 132. — Figurine en
FAÏENCE REPRÉSENTANT
Erinaceus auritus.
(Grandeur naturelle.)
». ■
ERINACEUS AURITUS Pallas.
Erinaceus auritus, John Anderson, Zooloyy of Egypi, Mammalia, p. 156, pi. XVI.
On ignore jusqu'à aujourd'hui quoi pouvait bien être le rôle ou la signification du Héris-
son dans la philosophie religieuse des anciens Egyptiens. Nous ne l'avons jamais trouvé
momifié, ni dans les nécropoles de Sakkara, ni dans les nombreux cimetières consacrés aux
animaux dans la Haute-Egypte. Nous ne désespérons cependant point de
le rencontrer, un jour ou l'autre, momifié dans les environs de Louqsor où
cet animal se voit encore assez souvent, à la tombée de la nuit, courant
avec une grande agilité, ^uv la bordure des zones cultivées et des régions
désertiques. De plus, nous en possédons plusieurs représentations intéres-
santes qui proviennent des environs de Thèbes. C'est d'abord un hérisson
oreillard, très reconnaissable, sculpté sur un bloc de granit ayant certai-
nement servi de maillet. Nous l'avons représenté dans la série troisième
de la Faune momifiée, fig. 41, à la page 51. Ce très beau morceau travaillé à la Rodin.,
c'est-à-dire très largement, a été trouvé par nous,
dans une tombe excentrique et isolée de la région de
Rôda. Il gisait sur le sol parmi quelques ossements
humains entièrement brisés.
En 1907, nous avons pu acquérir chez un mar-
chand d'antiquités de Louqsor, une jolie petite statuette
de Hérisson en terre émaillée d'un bleu verdàtre
(fig. 132) et, en 1(J08, une sphère en émail jaunâtre,
représentant un Hérisson oreillard, roulé en boule,
dans la position qu'il prend lorsqu'il veut se défendre
contre un ennemi plus fort que lui. Dans la région
antérieure de cette faïence, on voit la tête et le
museau du Hérisson oreillard, très reconnaissable à
ses longues oreilles, atténuées à leur extrémité. En
avant du museau, se montrent les orifices des narines,
ouvertes et circulaires ; au-dessous du museau, les
pattes antérieures et postérieures rapprochées les unes
des autres forment comme un fer à cheval allongé, ]
dessin.' par la région plantaire des pieds (fig. 133). Cette pièce intéressante provient très
Fig. 133. — Figurine en faïence verte
REPRÉSENTANT UN HÉRISSON ENROULÉ.
(Grandeur naturelle.)
Faune Mom.,
24
183-
FAMILLE DES HÉRISSONS
Fig. 132. — Figurine en
FAÏENCE REPRÉSENTANT
Erinaceus auritus.
(Grandeur naturelle.)
». ■
ERINACEUS AURITUS Pallas.
Erinaceus auritus, John Anderson, Zooloyy of Egypi, Mammalia, p. 156, pi. XVI.
On ignore jusqu'à aujourd'hui quoi pouvait bien être le rôle ou la signification du Héris-
son dans la philosophie religieuse des anciens Egyptiens. Nous ne l'avons jamais trouvé
momifié, ni dans les nécropoles de Sakkara, ni dans les nombreux cimetières consacrés aux
animaux dans la Haute-Egypte. Nous ne désespérons cependant point de
le rencontrer, un jour ou l'autre, momifié dans les environs de Louqsor où
cet animal se voit encore assez souvent, à la tombée de la nuit, courant
avec une grande agilité, ^uv la bordure des zones cultivées et des régions
désertiques. De plus, nous en possédons plusieurs représentations intéres-
santes qui proviennent des environs de Thèbes. C'est d'abord un hérisson
oreillard, très reconnaissable, sculpté sur un bloc de granit ayant certai-
nement servi de maillet. Nous l'avons représenté dans la série troisième
de la Faune momifiée, fig. 41, à la page 51. Ce très beau morceau travaillé à la Rodin.,
c'est-à-dire très largement, a été trouvé par nous,
dans une tombe excentrique et isolée de la région de
Rôda. Il gisait sur le sol parmi quelques ossements
humains entièrement brisés.
En 1907, nous avons pu acquérir chez un mar-
chand d'antiquités de Louqsor, une jolie petite statuette
de Hérisson en terre émaillée d'un bleu verdàtre
(fig. 132) et, en 1(J08, une sphère en émail jaunâtre,
représentant un Hérisson oreillard, roulé en boule,
dans la position qu'il prend lorsqu'il veut se défendre
contre un ennemi plus fort que lui. Dans la région
antérieure de cette faïence, on voit la tête et le
museau du Hérisson oreillard, très reconnaissable à
ses longues oreilles, atténuées à leur extrémité. En
avant du museau, se montrent les orifices des narines,
ouvertes et circulaires ; au-dessous du museau, les
pattes antérieures et postérieures rapprochées les unes
des autres forment comme un fer à cheval allongé, ]
dessin.' par la région plantaire des pieds (fig. 133). Cette pièce intéressante provient très
Fig. 133. — Figurine en faïence verte
REPRÉSENTANT UN HÉRISSON ENROULÉ.
(Grandeur naturelle.)
Faune Mom.,
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