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https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0354
MOLLUSQUES DE KARNAK ET DE KOM-OMBO 325
royal de Negadah % de « deux coquilles (Tritons) de la mer Rouge - ; c'est enfin la découverte,
beaucoup plus importante, signalée par MM. Lortet et Gaillard, de deux coquilles 3 préparées
« pour la momification par le natron résineux conservateur 4 ». Il serait sans doute facile de
multiplier de tels exemples. Quoi qu'il en soit, il convient d'attendre, pour formuler des con-
clusions définitives à ce sujet, que les Egyptologues aient découvert et traduit des textes précis
se rapportant au nue joué par les Mollusques dans l'ancienne religion égyptienne 5.
lein) et Spatha rubens Lamarck (Rizakat) figurées par le D1' Lortet et G. Gaillard (la Faune momifiée de
l'ancienne Egypte, 4e série, 1908, p. 110, fig. 75 et p. 121, lig. 92).
1 Dans la chambre (3.
2 Morgan (J. de), Recherches sur les origines de l'Egypte. — II. Ethnographie préhistorique (t tombeau
royal de Negadah, Paris, 1897, p. 161.
'■'' Arca auriculata Lamarck, et Cardium edule Linné. Ce sont les seules connues jusqu'ici.
* Lortet (Dr) et Gaillard (G.), la Faune momifiée de l'ancienne Egypte et recherches anthropologiques,
4e série, Lyon, 1908, p. 117.
5 Au moment où je corrige les épreuves de cette note, je reçois d'Egypte un lot de Mollusques dont quelques-
uns ont été recueillis dans les tombeaux. Malheureusement, la localité précise ne m'a pas été indiquée. Ces coquilles
.appartiennent à trois espèces déjà signalées dans le cours de ce travail :
Columbella mendicaria Linné.
Nerita (Odontostoma) polita Linné.
Cyprgsa (Aricia) moneta Linné.
Les exemplaires des deux premières espèces, tous percés d'un trou, ont évidemment servi de bijoux ou d'amu-
lettes. Quant aux éehantillons de Cyprasa moneta Linné, ils sont rodés sur leur face dorsale comme ceux signalés
par Lortet et Gaillard (la Faune momifiée de l'Ancienne Egypte, 4e série, 1938, p. 110). Il est donc probable
•qu'ils ont été utilisés comme cauries.
royal de Negadah % de « deux coquilles (Tritons) de la mer Rouge - ; c'est enfin la découverte,
beaucoup plus importante, signalée par MM. Lortet et Gaillard, de deux coquilles 3 préparées
« pour la momification par le natron résineux conservateur 4 ». Il serait sans doute facile de
multiplier de tels exemples. Quoi qu'il en soit, il convient d'attendre, pour formuler des con-
clusions définitives à ce sujet, que les Egyptologues aient découvert et traduit des textes précis
se rapportant au nue joué par les Mollusques dans l'ancienne religion égyptienne 5.
lein) et Spatha rubens Lamarck (Rizakat) figurées par le D1' Lortet et G. Gaillard (la Faune momifiée de
l'ancienne Egypte, 4e série, 1908, p. 110, fig. 75 et p. 121, lig. 92).
1 Dans la chambre (3.
2 Morgan (J. de), Recherches sur les origines de l'Egypte. — II. Ethnographie préhistorique (t tombeau
royal de Negadah, Paris, 1897, p. 161.
'■'' Arca auriculata Lamarck, et Cardium edule Linné. Ce sont les seules connues jusqu'ici.
* Lortet (Dr) et Gaillard (G.), la Faune momifiée de l'ancienne Egypte et recherches anthropologiques,
4e série, Lyon, 1908, p. 117.
5 Au moment où je corrige les épreuves de cette note, je reçois d'Egypte un lot de Mollusques dont quelques-
uns ont été recueillis dans les tombeaux. Malheureusement, la localité précise ne m'a pas été indiquée. Ces coquilles
.appartiennent à trois espèces déjà signalées dans le cours de ce travail :
Columbella mendicaria Linné.
Nerita (Odontostoma) polita Linné.
Cyprgsa (Aricia) moneta Linné.
Les exemplaires des deux premières espèces, tous percés d'un trou, ont évidemment servi de bijoux ou d'amu-
lettes. Quant aux éehantillons de Cyprasa moneta Linné, ils sont rodés sur leur face dorsale comme ceux signalés
par Lortet et Gaillard (la Faune momifiée de l'Ancienne Egypte, 4e série, 1938, p. 110). Il est donc probable
•qu'ils ont été utilisés comme cauries.