Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 1.1666/​1701 (1735) [Cicognara, 917A]

DOI issue:
Recueil des Machines depuis 1666 jusqu'à 1699
DOI article:
No. 4
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30634#0044
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
20 R E C ü E I L D E S MaCHINES

différens. Ec comme îe rouleau ne pasTe sùr le bras du
Avant g ru^u qu'en tournant, il agit sans aucun frottement, ainsi
idpc?. qu*il est expliqué ( voyez figure 4.) où le rouleau A
N°. 4. P eut passer sur Pappui F H en allant vers H sans

«_qu’ily ait de frottement. Or la force delamachine, de mê-

111e que dans la grue ordinaire , dépend de la grandeur de
la roue, & du peu de grosseur que Pon donne au rouleau.
Mais pour augmenter cette forceon fait queia cordeFFQ
qui fait tourner ia roue , est tirée au bas de la machine par
un rouieau GG tourné avec des leviers, quei’on fait agir
ausîisans frottement, faisantentortilierlacordeFFQsurie
Fig.II. rouleau GG, qui est attaché par ies cordes HHÏI : car
lorsqtson fait tourner le rouleau en baissant les bouts LL
des leviers , les cordes I, I qui s'entortiilent à l’entour du
rouîeau Ie font descendre, ôc la corde FF Q qui est entor-
tilléesur le rouleau GG, esttirétantpar la descentedu rou-
leau causéeparl’entortillement descordes I, I, que par son
entortiilement sur le même rouleau quitourne en descen-
dant, & qui remonte lorsqu'on releve les leviers LL,
parce qu’ii est retird en haut par lés côrdes HH. Mais
pour faciliter Padfion du rouleau GG, qui tire la corde
FFG, ily adanslabarreKau traversdelaquelle lacorde
pafîe, une autre machine qui est décrite ôt représentée
ci-après dans ia plancheN®. $ , figure II, & que sappelle
main ou analemme, parce qu’elle retient ôc arrête la corde
de maniere qu’elie la laifîe aller librement quand elle est:
tirée en bas, ôc qu’eüe la retient ôc l’empêche de retour-
ner en haut pendant que l’on remonte le rouleau GG, en
relevant les bouts LL des leviers, qui agifîent par repri-
ses : ôc afin qu’alors le bout Q de la corde ne remonte pas
aufîi, il est entortillé à un autre rouleau M, qui est im-
mobile au bas de la machine ; ôc il faut supposer que ce
bout de ia corde marqué Q est tenu par un homme qui
l’arrête ôc le tient ferme lorsqu’on leve les leviers, ôc qui
le tire lorsqu’on les abaifîe.
 
Annotationen