I ô Recueil des Machines
•« pouces aussi de diametre ; mais ils auront tous la mêne
1702. épaisseur, qui doit être de trois pouces deux lignes, le
N°. 70. funin qui leur sert ayant neus pouces de circonférence.
-- Ce funin après avoir passé plusieurs fois de la poulie M
dans là pouiieN, de-là dans la poulie I, ses deux extrê-
mités P, Q se garnissent aux cabestans à lanterne qui leur
répondent, ôt ces deux cabestans sont fixés aux deux
ancres 20, 30 , qui leur rdpondent aussi, & qui sont en-
terrées à la partie la plus éloignée de la cale. Un funin
semblable passe de la poulie L dans la poulie O, ôc de-là
dans la poulie H. Ses deux bouts R, S vont pareillement
se garnir aux cabestans qui leur répondent, de façon
quil y a quatre cabeftans de front correspondans aux
quatre ancres supérieures placées de la même maniere ; les
deux autres ancres TV, sont pour retenir par leurs or-
ganeaux les poulies dormantes O N, de même les grosses
poulies dormantes 4,
D, E.
5, sonc retenues par les ancres
L'on voit que cette machine produira une force pro-
portionnée aux retours des cordages multipliés, ôc que
par son moyen Fon peut faire de grands efforts. L’on don*
nera le calcul de l’avantage de ces sortes de machines dans
une semblable qui sera déçriteàl’anaée 1703.
Fïg. II. deuxieme figure représente le plan de la cale, com-
posée de trois coulisses AB, CD, EF: ces coulisses
doivent être de trois pieds de profondeur ; elles contien-
nent des rouleaux dans une partie de leur longueur , tels
que BG : ces rouleaux serontde neufpouces de longueur
ehacun, qui est aussi à peu près l’ouverture de la couiisse;
Ôc ils seront soutenus par leurs axes , pour plus grande sure-
té, en quatre différens endroits , savoir par les coulisses,
ôc par deux autres bordagesqui régheront tout le long des
Fig.III. couliffes, comme 011 le peut voir parle profii de toute
lalargeur de la caie* C’est fur les coulisses AB, EF que
pOrtent les anguilles du ber, ôc la couiisse C D du milieu
•« pouces aussi de diametre ; mais ils auront tous la mêne
1702. épaisseur, qui doit être de trois pouces deux lignes, le
N°. 70. funin qui leur sert ayant neus pouces de circonférence.
-- Ce funin après avoir passé plusieurs fois de la poulie M
dans là pouiieN, de-là dans la poulie I, ses deux extrê-
mités P, Q se garnissent aux cabestans à lanterne qui leur
répondent, ôt ces deux cabestans sont fixés aux deux
ancres 20, 30 , qui leur rdpondent aussi, & qui sont en-
terrées à la partie la plus éloignée de la cale. Un funin
semblable passe de la poulie L dans la poulie O, ôc de-là
dans la poulie H. Ses deux bouts R, S vont pareillement
se garnir aux cabestans qui leur répondent, de façon
quil y a quatre cabeftans de front correspondans aux
quatre ancres supérieures placées de la même maniere ; les
deux autres ancres TV, sont pour retenir par leurs or-
ganeaux les poulies dormantes O N, de même les grosses
poulies dormantes 4,
D, E.
5, sonc retenues par les ancres
L'on voit que cette machine produira une force pro-
portionnée aux retours des cordages multipliés, ôc que
par son moyen Fon peut faire de grands efforts. L’on don*
nera le calcul de l’avantage de ces sortes de machines dans
une semblable qui sera déçriteàl’anaée 1703.
Fïg. II. deuxieme figure représente le plan de la cale, com-
posée de trois coulisses AB, CD, EF: ces coulisses
doivent être de trois pieds de profondeur ; elles contien-
nent des rouleaux dans une partie de leur longueur , tels
que BG : ces rouleaux serontde neufpouces de longueur
ehacun, qui est aussi à peu près l’ouverture de la couiisse;
Ôc ils seront soutenus par leurs axes , pour plus grande sure-
té, en quatre différens endroits , savoir par les coulisses,
ôc par deux autres bordagesqui régheront tout le long des
Fig.III. couliffes, comme 011 le peut voir parle profii de toute
lalargeur de la caie* C’est fur les coulisses AB, EF que
pOrtent les anguilles du ber, ôc la couiisse C D du milieu