Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 2.1702/​12(1735) [Cicognara, 917B]

DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1702
DOI Artikel:
No. 70
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.30635#0033
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
APPROUVÉES PAR l' A C ADÉMIE. 11
porte ime piece propre à recevoir la quiliedu vaisseau. Les ———
anguillesaurontun pied d’épaifîeur,deuxpiedshuitpouces 1702.
de largeur, ôc porterout sur leurs côtés dedisiance en dis- N°. 70.

tance, des rouets qui déborderont seulement d’un pouce , ---

au moyen desquels les anguilies ne frotteront point contre
les côtés intérieurs des coulissses.

La quatrieme figure marque le profil de la cale suivant plG, jy,
la longueur, ôc donne par conféquent sa pente , qui doit
être de dix lignes par pied, afin que le vaisseau ne vienne
point de trop loin.

Lorsque l'on voudra donc tirer un vaisseau à sec, l’ap-

Eareil ordinaire suppofé fait, c'est-à-dire, le vaisseau éta-
li sur son berceau, ce berceau saisi par les cables A,B, C,

Ton fera virer les quatre cabestans à la fois qui tireront sur
les quatre cordages S, R, P, Q, au moyen de quoi le
vaisteau montera le long du plan ; mais pour cela il faut
observcr que tous les cordages soient bien pasfés, & que
la manœuvre soit conduite à propos ; car il y a bien des
inconvéniens ôc du risque dans cette maniere de tirer les
vaisseaux.

1. On ne sauroit avoir trop d’attention à faire porter le
vaisseau sur son berceau, où il est toujours en danger de se
renverser.

2. Les différens ébranlemens caufés par le travail, ôc Iès
différens tours que le vaisseau se donne en cette situation
par rapport à son poids, lui font souvent prendre de faux
côtés, en altérant absolument sa constru£lion.

3. Si un funin vient à cassser, il peut résulter beau-
coup d’accidens, tant pour le vaifîeau que pour les ouvriers.

4. Enfin en se servant de ces sortes de cabestans à lan-
terne , il est vrai qu’on augmente la force, toutefois en
perdant du temps proportionneilement ; mais aussi il est à
craindre qu’une des dents de la lanterne, ou de la roue
qui la conduit, ne vienne à cassser , cequi produiroit le
même efîet que si le cordage cafîoit.
 
Annotationen