Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (2.1702/12(1735)) [Cicognara, 917B]

APPROUVÉES PAR l’AcADÉMIE. 8l

- -, N ç.$7«

D I G U E —

AVEC SES PORTES.

INVENTÉE

PAR M. BOURGEOIS.

LA partie A B C D d’ime riviere étant destinée à con-
server des mâts à ssot, on fera pour cet effet une di~
gue pour retenir i’eau nécessaire j cette digue sera faite
d’un gros mur DE, qui pafîera les bords du lit dela ri-
viere de part 6t d’autre. Ce mur qui doit soutenir une
charge d’eau, sera arcbouté derriere par des arcboutans
tels queF G H. On pratiquera dans Tépaisseur du mur DE,
une ou plusieura portes comme L , par lesquelles on fera
sortir les bois pour les voiturer. Cette espece de bassin est
supposé être fourni d’eau par le secours d’un courant, dont
on ne laissera entrer que la quantité nécessaire pour faire
ssotter les bois. Au sond de cette riviere on pratique des
canaux M N, dont souverture verticale est bouchée par
des tainbours ou tanipons N, qui ne sont que des cônes
tronqués & renversés, au çentre* desquels sont fixées des
verges N, O, assiijetties par le haut dans un fort bordage.
Les trous qui les reçoivent sont autant d’écrous que les
verges faites en vis remplissent, au moyen desquels il est
facile d’élever lestambours pour mettre lesboisàsec, ce
qui se fait lorsqu’on veut en retirer pour les voiturer. Le
dégorgement M de chacun de ces tuyaux conduit l’eau
dans des gouttieres de pierre.

On vuide aussi l’eau par ces ouvertures, lorsque Ton
voit quil y en a trop d'entrée dans le bassin. II faut ob-
Rec, dcs MachineSt Tome II» L