Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (2.1702/12(1735)) [Cicognara, 917B]

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Recueil des Machines.

iræaôrtssasasîcs»

N 0. 8 i *

CRIC CIRCULÀIRE,—

D E M. T HOM A S»

DIFFÉRENT DE CELUI DE 1701.

Ç Ette niachine esl compôfée d’une roue dentée D*
menée par un simple pignon C , dont l’arbre dtant
proiongé de part ôc d’autre porte à ses extrêmités les
manivelies A , B. Le tambôur EF, fixé au centre de la
roue D, eft un côn^ trou^u^. Cg tamkour porte à l’en-
droit ci un cércle taillé en rochet, qui lui est ferme-
ment attaché. Uh ressort GI engrenC dans le rochet, ôc
empêche que le poids ne rétrograde. On a jugé à propos
de donner au tambour une figure conique, afin dau-
gmenter la force plus ou moins, en faisant faire deux
tours sur des circonférences plus ou moins grandes, selon
la charge du poids.

Cette machine abeaucoup de rapport au Pancratiutn
des Anciens, de même que le premier cric circuîaire
de M. Thomas : celui-ci n 5en differe quen ce qu’il con-
tient moins de roues, ôc que la corde se roule en-dessous
du tambour ; pour lors la dire&ion du poids étant moins
oblique, il en résulte un avantage, qus est que îa ma-
chine n’étant point chargée en-dessus, les mouvemens
en deviennent plus doux ôt plus uniformes. EUe pourroit
être d’usage sur un terrein horizontal ôc solide, sur-tout
dans des endroits ou il n’y auroit pas beaucoup de place,
ayant égard au peu d’espace qu’eïle occupe. Le calcul
suivant fera connoître quel seroit le poids que l’on pour-
roit tenir en équilible avec cette machine.