Académie des Sciences <Paris> [Editor]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (2.1702/12(1735)) [Cicognara, 917B]

APPROUVEES PAR l’AcADEMI E. 163

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» N°.i3o.

MACHINE —

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TIRER LES LOTERIES.

LA mechanique de cette machine ess: renfermée dans
la boîte ÀBGHGDEF; elle consiste en des tam-
bours X, V, T, dont la circonférence est divisée en io
parties, marquées par des chiffres depuis o jusqu'à 9 ; ces
chiffres paroissent successivement l’un l’autre par les ou-
vertures pratiquées sur le dessus de la boîte. Au centre des
tambours sont fixés des arbres qui portent de petîtes roues
dentées, menées par de grandes roues Q, R, S, ferme-
ment attachées sur un grand arbre PO , qui tient à la
fusée M que le barillet N fait tourner par ie moyen de la
chaîne qui passe sur l’un & sur l’autre. Un rochet L garni
de son cliquet est fîxé à l’arbre de la fusée ; cette fusée ôc
l’arbre qui porte les grandes roues ont un mouvement sui-
vant la longueur de la boîte ; c’est-à-dire, que lesgrandes
roues desengrenent des petites, lorsque l’on remonte la
machine , ce qui se fait en poussant l’arbre de O vers P ;
ces mêmes roues engrenent ensuite dans ces petites , en
retirant Parbre de P vers O. L’arbre du cliquet I porte
intérieurement un second cliquet qui tombe sur le rochet
de la fusée. Les tambours sont soutenus par les supports Y,

Y, &c, qui leur permettent de tourner librement sur eux-*
mêmes.

Lorsque l’on voudra se servir de cette machine, on ban-
dera le ressort, & on arrêtera les roues par les cliquets des

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