Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (2.1702/12(1735)) [Cicognara, 917B]

APPROUsÉES PAR L*Ac ÂDÉMIË» 2$

XXKOOEX

PARAPETS TOURNANS , —

PROPOSÉS

PAR M. DE BARVILLE.

AB CD représente l’escarped’un fossé ; CD eft supposé Fig. I.
le cordon : sur ce cordon on substitue à la place des para-
pets ordinaires d’autres parapets i, 2,3,4, qui peuvent
s’éiever ôt s’abattre, de sorte que le front d’une fortifica-
tionse trouveroit revêtu d’un parapet construit par parties,
dont chacune, comme E F G H, est composée de piusieurs Fig. II.
madriers fort épais , & recouverts de lames de fer. Sur un
des iongs côtés de ce reôlangle est pratiqué un arbre IL
garni de trois pointes de ser. Cet arbre tient au parapet
par deux pitons tels que N5 qui sont solidement attachés à
l’épaisseur de ce même parapet, de maniere qu’ii peuttour-
ner sur les points I, L.

Le long des petits côtés EH, FG, sont pratiqués des
pieux P G, E H, armés de pointes de fer : ils îont assujettis
par d autres pitons R, G, dans lesquels ils peuvent se mou-
voir horizontalement.

Chaque portion de parapet étant ainsi construite, voici
comme on les appliquera. On fixera ies trois pointes de
Farbre IL dans un parement de pierre, où elles doivent
être bien scellées ; 011 pratiquera des trous dans le même
parement, dont chacun répondra direÔtement dessous son
pieu , ôc iorsque i’on voudra faire tenir ies parapets de-
bout, on les relevera; ensuite on fera couler les deux
pieux qui sont à ses côtés dans ies trous qui leur répon-
dent ; ces deux pieux ie tiendront en cet état comme on