ÀPPROUVÉES PAR l’AcADÉMIE. 43
CYLINDRE CREUX,—
o u
RESSORT A BOUDIN
POUR SUSPENDRE
LE CORPS ’DES CARROSSES,
1 N VE N T Ê
P A R M. THOMA S.
LE carrosse ML est suspendu à l’ordinaire par les f 1G- s
quatrepointsde sa base ; maisau lieu de soupentes de Fig. II, &
cuir onsubflitue ici des cylindres creux comme EF, qui III.
contiennent des ressorts à boudin , tels que C D , sur le
même principe que certains pesons. Chaque cylindre a un
anneau G, Ôc une espece de chape H, mobile dans le touril-
lon I, qui l’assujettit au ressort, de maniere que l’anneau
G est attaché au train du carrosse à l’endroitL, où l’on place v°y*
les soupentes; &la boucle H tient ausliaufonddu carrofîe
au même endroit M. L’on conçoit l’efîet de cette suspen-
sion lorsque l’on connoît celui du peson ; c’est-à-dire, que
le ressort se remplira plus ou moins, en raison de la charge
contenue dans le corps du carrofîe.
II résulteroit de cette suspension un inconvénient qui
paroît insurmontable ; car au moindre cahot on seroic
sujet à donner de la tête contrel’imperîale^ceressortayant
la propriété de tirer fortement de bas en haut, il pourroit
faire verser > & se rompre lui-même par les différentes se-
Fij
CYLINDRE CREUX,—
o u
RESSORT A BOUDIN
POUR SUSPENDRE
LE CORPS ’DES CARROSSES,
1 N VE N T Ê
P A R M. THOMA S.
LE carrosse ML est suspendu à l’ordinaire par les f 1G- s
quatrepointsde sa base ; maisau lieu de soupentes de Fig. II, &
cuir onsubflitue ici des cylindres creux comme EF, qui III.
contiennent des ressorts à boudin , tels que C D , sur le
même principe que certains pesons. Chaque cylindre a un
anneau G, Ôc une espece de chape H, mobile dans le touril-
lon I, qui l’assujettit au ressort, de maniere que l’anneau
G est attaché au train du carrosse à l’endroitL, où l’on place v°y*
les soupentes; &la boucle H tient ausliaufonddu carrofîe
au même endroit M. L’on conçoit l’efîet de cette suspen-
sion lorsque l’on connoît celui du peson ; c’est-à-dire, que
le ressort se remplira plus ou moins, en raison de la charge
contenue dans le corps du carrofîe.
II résulteroit de cette suspension un inconvénient qui
paroît insurmontable ; car au moindre cahot on seroic
sujet à donner de la tête contrel’imperîale^ceressortayant
la propriété de tirer fortement de bas en haut, il pourroit
faire verser > & se rompre lui-même par les différentes se-
Fij