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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 2.1702/​12(1735) [Cicognara, 917B]

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Recueil des Machines Année 1702
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No. 74
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https://doi.org/10.11588/diglit.30635#0049
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APPROUVÉES PAR l’AcADÉMIE. Ip

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1702.

LEVIER A ROCHET.iî^i.

I N V E N T É

PAR M. DE LA GAROUSTE.

A B esl une roue taillée enforme de rochet, au centre de Plancke
laquelle est fixé un cylindre C, qui se peut mouvoir avec le III,
rochet sur ses deux pivots soutenus par un bâtis D E. Un
levier F G H mobile au point G, Ôc qui est ici dans une
iituation horizontale, fait mouvoir le rochet, ôc par con-
séquent le treuil qui lui est attaché par le moyen de deux
étriers IL, MN. Car ces étriers qui sont mobiles aux
pointsI, M,sont tellement disposés, Ôc prennent les dents
du rochet de telle maniere, que hausiant Ôc baisssant suc-
cessivement les bras du levier, ils feront tourner le rochet.

L 5un des deux étriers tend toujours à tirer à lui le rochet,
tandisquepar ce mouvementsautreéchappeàla dent quil
avoit prise, ôc en reprend une autre. Par exemple, sison
abaisse l’extrêmité H, sétrier IL tirera en en-haut le ro-
chet, & le fera tourner sur lui-même, si ensuite on éleve
ce bout H en abattant le bout opposé F, suivant les
arcs F s, ôc h H, ce sera le second étrier M N, qui
fera tourner la roue, pendant que l’autre tombera par
son propre poids, ôc prendra une autre dent du rochet
pour le faire mouvoir de quelque côté que l’on agite
ie levier. Le poids P est le fardeau que Ton veut tirer,
sous lequel Pon place des rouleaux pour en faciliter le
traniport.

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