DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1702
DOI Artikel:No. 69
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.30635#0027
APPROUVÉES PAR l’AcâDÉMIE.
CABESTAN
A LANTERNE,
1 N V ENTÉ
PARM.DE BOURGES.
1702.
N°. 69,
LA premiere figure représente le cabeslan ordinaire
dont l’usage est assez connu pour que le simpie dé-
tail qu’on en va faire , sufïise.
AB est la partie du cabestan qui est sous le gaillard du ^ IG*
vaiiseau, & BD l’autre partie comprise dans l’entrepont.
On appliquera des barres à ces deux endroits, où l’on place
les hommes destinés à ie faire tourner. .
E G est le cabestan à lanterne, dont la partie EF est sem- IG*
blable à la partie A B du premier. Le colet F est dans l’épais
seur du pont, ôt son extrêmité G dans la carlingue, de
même que les cabestans déja en usage.
Ce cabestan ne differe donc des autres qu’en ce qssil
est composé d’une lanterne HI, dans iaquelle engrene
une roue horizontale IL fixée à un second cabestan M.
C’est sur ce cabestan que l’on garnit le cordage sur lequel
l’on veut virer. II est clair que par ce moyen la force sera
beaucoup augmentée ; mais la ienteur sera auisi propor-
tionnée. Ce cabestan est à peu-près semblable au précé-
deht, & presque sujet aux mêmes inconvéniens.Le temps
est souvent trop précieux en mer pour se servir de sem-
blables machines, puisque quana un vaisseau vient à
chasser sur des endroits dangereux , on est obligé de cou-
jper le cable, ne pouvant avoir le temps de lever i’ancre
CABESTAN
A LANTERNE,
1 N V ENTÉ
PARM.DE BOURGES.
1702.
N°. 69,
LA premiere figure représente le cabeslan ordinaire
dont l’usage est assez connu pour que le simpie dé-
tail qu’on en va faire , sufïise.
AB est la partie du cabestan qui est sous le gaillard du ^ IG*
vaiiseau, & BD l’autre partie comprise dans l’entrepont.
On appliquera des barres à ces deux endroits, où l’on place
les hommes destinés à ie faire tourner. .
E G est le cabestan à lanterne, dont la partie EF est sem- IG*
blable à la partie A B du premier. Le colet F est dans l’épais
seur du pont, ôt son extrêmité G dans la carlingue, de
même que les cabestans déja en usage.
Ce cabestan ne differe donc des autres qu’en ce qssil
est composé d’une lanterne HI, dans iaquelle engrene
une roue horizontale IL fixée à un second cabestan M.
C’est sur ce cabestan que l’on garnit le cordage sur lequel
l’on veut virer. II est clair que par ce moyen la force sera
beaucoup augmentée ; mais la ienteur sera auisi propor-
tionnée. Ce cabestan est à peu-près semblable au précé-
deht, & presque sujet aux mêmes inconvéniens.Le temps
est souvent trop précieux en mer pour se servir de sem-
blables machines, puisque quana un vaisseau vient à
chasser sur des endroits dangereux , on est obligé de cou-
jper le cable, ne pouvant avoir le temps de lever i’ancre