Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (2.1702/12(1735)) [Cicognara, 917B]

Recueil des Machines;,

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1704.

N°.9<:

F U S I L —

QUI SE CHARGE

P A R L A CÜLASSEj

1 N V E N T É

PAK M. DE LA CHAUMETTE.

LE fusil A B est à l’ordinaire, 6c ne contient rien de pIG>
nouveau que dans la culasse C , ôc dans la brisure D ; & U.
la culasfe C est représentée à peu-près de grandeur na-
turelle par la deuxieme figure. EF est unc portion de
canon prise depuis la culasse jusqu à une partie quelcon-
que ; cette culafîe est tarodée diametralement dans toute
l’épaisseur du métal pour recevoir une vis GH; cettevis
tient à la sous-garde H IL, 6c peut se mouvoir sur elle-
même dans une emboîture MN réservéc dans Fdpaifîeur
de la monture du canon; de maniereque lorsque Tonveut
charger on donne deux ou trois tours de vis, au moyen
desquels cette vis se retire dans Temboîture M N, ôc laisse
un trou OP au-dcssus ducanon, paroù Ton fait d’abord
entrer la bale Q, ensuite la poudre ; le tout est retenu
par sarrêt de la chambre à Fordinaire ; après quoi on fait re-
monterla vis en tournant la sous-garde d’un sens contraire,
la vis bouche le trou qu’elle avoit laissé sur le canon, 6c
pour lors elle sert de culasse.

M. De La Chaumette prétend que Fon chargera ce
fusil plus promptement que les autres, 6c qu’il portera
plus loin que les fussls ordinaires : l’expérience seule en
fera juger. D’ailleurs ce fussl ne peut être bon que dans