Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (2.1702/12(1735)) [Cicognara, 917B]

APPROUVÉES PAR t’ÂCADÏMIE,

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N°. I 27,

CLAVECIN —•

I N V E N T É

PAR M. CUISINIÉ.

CE clavecin n’esl autre chose qu’une vielle perfec- Fig.I*
tionnée; la position des cordes est lamême, &elles
rendent le son au moyen d’une roue ordinaire , à l’arbre
de laquelle elt une manivelle comme dans la vielle. Dans
ces sortes d’instrumens on ne peut toucher que d’une main ,
parce que l’autre est occupée à tourner la manivelle de la
roue. Ici au contraire on a les deux mains libres ; & l’on
tourne avecle pied,au moyen d’une pedaleLPattachée
par Textrêmité L , au pied de l’instrument ; l’autre bout P,
tient une piece PR qui se joint à la manivelle , de même
que l’on fait tourner un rouet. L’arbre de cette roue porte
un balancier ST, afin de rendre le mouvement de la roue
plus uniforme.

Le clavier AB est composd de plusieurs touches rangées
de même qu’aux clavecins ordinaires ; c’est-à-dire, que la
touche C estsupportéesurlapieceDE parunpetitétrierF, Fig. II,
autourduquel la touche peut semouvoir. A l’extrêmité G
de cette touche est un maillet Hposé verticalement, &faiü
en couteau ; de sorte que quand on appuie sur l’extrêmité
C de la touche, le maillet H frappe la corde NO, & en
tire le son. II en est ainsi des autres.

L’on peut dire que cet instrument consiste principale-
ment dans une transposition des touches, qui au lieu de
frapper la corde de côté, comme aux vielles ordinaires,

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