ÀPPROUVÉES PAR L’ÂCADÉMIËj
4*
AUTKE APPLICATION
D ü
CRIC CIRCULAIRE
i7oj.
N°. 8 j.
UNE GRUE OU CHEVRE.
E cric précédent se trouve renfermé dans une boîte
ÀB construite à un des côtés de la cbevre. Ce cric
est composé premierement d’un pignon appliqué à l’extrê-
mité du treuil CD, auquel il est attaché fermement ; ce
pignon engrene dans une roue E, laquelle est menée par
un second pignon F * que l’on fait tourner au moyen de
la manivelle M iîxée à lon centre. Sur le treuii CD
roule la corde qui passe dans la mousse. On conçoit très-
bien qu’en faisant circuler la manivelle , le pignon mene
la roue, & cette roue mene la seconde Ç fixée au treuil.
Le calcul de l’avantage de la chcvre se trouve en plu-
sieurs endroits ; ii est inutile de le rapporter ici. Si cepen-
dant on vouloit savoir quelle force il faudroit employer
à cette chevre, pour enlever par ce moyen un poids d’une
pesanteur connue, en voici la regle.
11 faudroit connoître le rapport de la puissance au poids9
& la considérer comme si elle agissoit direèiement à la
corde de 3a mousse. On sait que cette puissance seroit
au poid de la raison de l’unité au double des poulies
d’en-bas. Ensuite cettepuissance étant appliquée à la mani-
velle, elle diminuera encore, ou il la faudra moindre dans
la raison du produit des rayons des pignons au produit des
jrayons des roues.
Rcc, dcs Machines^ Tome II, E
Fig. I.
& II.
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AUTKE APPLICATION
D ü
CRIC CIRCULAIRE
i7oj.
N°. 8 j.
UNE GRUE OU CHEVRE.
E cric précédent se trouve renfermé dans une boîte
ÀB construite à un des côtés de la cbevre. Ce cric
est composé premierement d’un pignon appliqué à l’extrê-
mité du treuil CD, auquel il est attaché fermement ; ce
pignon engrene dans une roue E, laquelle est menée par
un second pignon F * que l’on fait tourner au moyen de
la manivelle M iîxée à lon centre. Sur le treuii CD
roule la corde qui passe dans la mousse. On conçoit très-
bien qu’en faisant circuler la manivelle , le pignon mene
la roue, & cette roue mene la seconde Ç fixée au treuil.
Le calcul de l’avantage de la chcvre se trouve en plu-
sieurs endroits ; ii est inutile de le rapporter ici. Si cepen-
dant on vouloit savoir quelle force il faudroit employer
à cette chevre, pour enlever par ce moyen un poids d’une
pesanteur connue, en voici la regle.
11 faudroit connoître le rapport de la puissance au poids9
& la considérer comme si elle agissoit direèiement à la
corde de 3a mousse. On sait que cette puissance seroit
au poid de la raison de l’unité au double des poulies
d’en-bas. Ensuite cettepuissance étant appliquée à la mani-
velle, elle diminuera encore, ou il la faudra moindre dans
la raison du produit des rayons des pignons au produit des
jrayons des roues.
Rcc, dcs Machines^ Tome II, E
Fig. I.
& II.