Recueil des Machines;
143
M A C H I N E
1707.
N°. 12!,
POUR FAIRE MOUVOIR
QUATRE MOULÎNS ABLED
T O U T A L A FOIS,
INVENTÉE
PAR M. DE LA GAROUSTE.
CEt t e machme est une application du levier de M,
De La Garouste , décrit en 1702.
Au centre F de la roue, l’on fixe un arbre FGH, sou-
tenu en G par un colet dans lequel il peut tourner libre-
nient. A Fextrêmité H est une lanterne dont le pivot est
soutenu par un crampon fixement attaché à vis ôt écrous
au plancher du bâtis; la lanterne H engrene dans la roue
de chan IL ; cette roue est fixée au centre d’une seconde
roue MN, de maniere que l’arbre leur est commun : cette
derniere roue mene quatre lanternesverticales, dont iln y
a que les deux O, P qui paroissent dans cette figure. Au
centrede ceslanternes on fixe les meules avec le reste de ce
qui doit composer les moulins, qui ne different en rien des
moulins ordinaires. Faisant donc mouvoir le levier, il est
clair que l’arbre de couche FGH tournant sur lui-même,
fera aussi tourner les roues horisontales,&les lanternes qui
composent les moulins,
Quoique ce levier ait beaucoup d’avantage par lui«
même , il est à propos,avant l’établifîement d’une pareille
machine, de considérer quelle est la résistance d’un mour
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M A C H I N E
1707.
N°. 12!,
POUR FAIRE MOUVOIR
QUATRE MOULÎNS ABLED
T O U T A L A FOIS,
INVENTÉE
PAR M. DE LA GAROUSTE.
CEt t e machme est une application du levier de M,
De La Garouste , décrit en 1702.
Au centre F de la roue, l’on fixe un arbre FGH, sou-
tenu en G par un colet dans lequel il peut tourner libre-
nient. A Fextrêmité H est une lanterne dont le pivot est
soutenu par un crampon fixement attaché à vis ôt écrous
au plancher du bâtis; la lanterne H engrene dans la roue
de chan IL ; cette roue est fixée au centre d’une seconde
roue MN, de maniere que l’arbre leur est commun : cette
derniere roue mene quatre lanternesverticales, dont iln y
a que les deux O, P qui paroissent dans cette figure. Au
centrede ceslanternes on fixe les meules avec le reste de ce
qui doit composer les moulins, qui ne different en rien des
moulins ordinaires. Faisant donc mouvoir le levier, il est
clair que l’arbre de couche FGH tournant sur lui-même,
fera aussi tourner les roues horisontales,&les lanternes qui
composent les moulins,
Quoique ce levier ait beaucoup d’avantage par lui«
même , il est à propos,avant l’établifîement d’une pareille
machine, de considérer quelle est la résistance d’un mour