Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (3.1713/19(1735)) [Cicognara, 917C]

#o Recueil desMachines

r_dans la roue à rochet D ; l’autre boutF du même levier

17 ij’. est applati par-dessus & un peu concave par-defîous, afin
N°. 162 p orter exadement sur le canon L M fixement attaché
r—... * à réprouvette. La roue D est divisée en 96, le montant

B D sert de ligne de foi ou d’alhidade; l’extrêmité C est
garnie d un refîort qui retient ia roue, & l’autre bout A
porte une vis: le côté O du bassinet N O est percé d’un
trou rond , & forme un écrou de même pas que la vis P
qui sert à boucher l’ouverture, lorsque l’on ne veut pas
y adapter l’éprouvette; & au contraire lorsque l’onveut
ïe servir de î’éprouvette, on ôte la vis de sa place. L’ex-
térieur du canon L pourroit aufîi être fait en vis; ce ca-
non est percé à sendroit L d’un trou rond. Lorsque la
capacité de ce canon est remplie d’une quantité connue
d’une poudre quelconque, on attachera l’éprouvette en
introduisant ce canon par i’ouverture O, & on la fixera
par ia vis A. li a en R une ouverture qui est fermée par
le bout F du levier. Lorsque la poudre du bafîinet iera
ensiammée elle enssammera aufîi celle qui est contenue
dans la capacité du tuyau L M; celle-ci en se dilatant éie-
vera plus ou moins suivant sa force, l’extrêmité F du
levier suivant Farc F/, ce qui ne peut arriver sans que
Fextrêmité E ne baifîe & ne fafîe faire à ia roue un che-
min proportionné à la iongueur des leviers. Pour iors on
verraà i’endroit S les différens degrés de force de piusieurs
especesde poudre.

II y auroit fort à craindre que le tuyau engagé dans le
bassinet ne se cassât ou ne se pliât, par seftort que ia
poudre feroit à ia parcie opposée de Péprouvette*