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Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 3.1713/​19(1735) [Cicognara, 917C]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1716
DOI article:
No. 166
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30636#0141
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Recueil des Machines.

7i

17 îtf.

N y.i 66.

M A C H I N E -

POUR LA FAB RIQUE

DES CANONS DE FUSILS»

1 N V E N T É E

PAR M. VILLON S,

LA roue AB est exposée à un courânt, elle peut tour-
ner sur elle-même, & est supportée par son axe CD,
sur un bâtis construit au bord de la riviere; le même ar»
bre C D porte trois autres roues E , F , G, dont Fépais-
seur est taillée en couteau pour recevoir deux cordes de
la même maniere que celle d’un Coutelier ; cette épais-
seur est divisée en deux parties telles que ia figure II le
représente dans le profil H I. Chaque roue comme E ré-
pond d’un côté à un établi K percé suivant sa longueur,
pour y recevoir une fraise M , à l’arbre de laquelle est fi«
xée une poulie M qui est dans le même plan vertical de la
roue E; de maniere que cette derniere ne sauroit tour-
ner que la fraise ne tourne plus vîte, en raison du diame-
tre de la roue E au diametre de la poulie M : & comme
îa roue est taillée pour recevoir deux cordes, la deuxieme
répond au second établi N, pareillement garni d’une frai-
se O avec sa poulie P. II faut observer que cette fraise ne
doit excéder le destsus de l’établi que d’une fort petite
quantité, de même que le fer ou ciseau d’un rabot n’ex-
céde son fust que de peu de chose. Celaest marqué dans
le profii pris sur la largeur de l’établi, où l’on voit l’éta-
bli N garni de la fraise O ôt de sa poulie P, soucenu
 
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